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 Paul Gauguin

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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeVen 6 Avr 2007 - 19:19

"La couleur qui est vibration de même que la musique." disait Gauguin…

Paul Gauguin Pontaven_gauguin_laval_1886


Justement, j’aime ses couleurs …J’avais envie de vous parler de Paul Gauguin à travers un écrivain et journaliste exceptionnel, né en 1848, Octave Mirbeau, auteur de pièces de théâtres (Journal d'une femme de chambre, portée au grand écran par Bunuel), courtier à la Bourse de Paris, Mirbeau joint en 1885, les rangs des mouvements anarchistes. Critique d'art, il prend la défense de Rodin, Pissarro, Monet, Gauguin, Van Gogh; en littérature, il est le premier à attirer l'attention sur l'écrivain belge Maurice Maeterlinck.

Octave Mirbeau publia cet article pour souligner le départ de Gauguin qui renouvelle l'expérience de l'exil en terre lointaine, cette fois à Tahiti.


Paul Gauguin Pontaven_gauguin_christjaune_1888



« J'apprends que M. Paul Gauguin va partir pour Tahiti. Son intention est de vivre là, plusieurs années, seul, d'y construire sa hutte, d'y retravailler à neuf à des choses qui le hantent. Le cas d'un homme fuyant la civilisation, recherchant volontairement l'oubli et le silence, pour mieux se sentir, pour mieux écouter les voix intérieures qui s'étouffent au bruit de nos passions et de nos disputes, m'a paru curieux et touchant. M. Paul Gauguin est un artiste très exceptionnel, très troublant, qui ne se manifeste guère au public et que, par conséquent, le public connaît peu. Je m'étais bien des fois promis de parler de lui. Hélas! je ne sais pourquoi, il me semble que l'on n'a. plus le temps de rien. Et puis, j'ai peut-être reculé devant la difficulté d'une telle tâche et la crainte de mal parler d'un homme pour qui je professe une haute et tout à fait particulière estime. Fixer en notes brèves et rapides la signification de l'art si compliqué et si primitif, si clair et si obscur, si barbare et si raffiné de M. Gauguin, n'est-ce point chose irréalisable, je veux dire au-dessus de mes forces? Pour faire comprendre un tel homme et une telle œuvre, il faudrait des développements que m'interdit la parcimonieuse exigence d'une chronique. Cependant, je crois qu'en indiquant, tout d'abord, les attaches intellectuelles de M. Gauguin et en résumant, par quelques traits caractéristiques, sa vie étrange et tourmentée, l'œuvre s'éclaire, elle-même, d'une vive lumière.


Paul Gauguin Pontaven_gauguin_belle_angele_1889_orsay



M. Paul. Gauguin est né de parents, sinon très riches, du moins qui connurent l'aisance et la douceur de vivre. Son père collaborait au National, d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve-Denuncques. Il mourut en mer, en 1852, au cours d'un voyage au Pérou, qui fut, je crois bien, un exil. Il a laissé le souvenir d'une âme forte et d'une intelligence haute. Sa mère, née au Pérou, était la fille de Flora Tristan, de cette belle, ardente, énergique Flora Tristan, auteur de beaucoup de livres de socialisme et d'art, et qui prit une part si active dans le mouvement des phalanstériens. Je sais d'elle un livre: Promenades dans Londres, où se trouvent d'admirables, de généreux élans de pitié. M. Paul Gauguin eut donc, dès le berceau, l'exemple de ces deux forces morales où se forment et se trempent les esprits supérieurs: la lutte et le rêve. Très douce et choyée fut son enfance. Elle se développa, heureuse, dans cette atmosphère familiale, tout imprégnée encore de l'influence spirituelle de l'homme extraordinaire qui fut certainement le plus grand de ce siècle, du seul en qui, depuis Jésus, s'est véritablement incarné le sens du divin: de Fourier.



Paul Gauguin Pontaven_serusier_mer_au_poldu_1889


 l'âge de seize ans, il s'engage comme matelot pour cesser des études qui coûtaient trop à sa mère; car la fortune avait disparu avec le père mort. Il voyage. Il traverse des mers inconnues, va sous des soleils nouveaux, entrevoit des races primitives et de prodigieuses flores. Et il ne pense pas. Il ne pense à rien, du moins, il le croit, il ne pense à rien qu'à son dur métier auquel il consacre toute son activité de jeune homme bien portant et fortement musclé. Pourtant, dans le silence des nuits de quart, inconsciemment, il prend le goût du rêve et de l'infini, et, quelque fois, aux heures de repos, il dessine, mais sans but aucun et comme pour «tuer le temps». Sensations courtes, d'ailleurs, et qui n'ont que de faibles répercussions dans son être cérébral; brèves échappées sur les lumineux, sur les mystérieux horizons du monde intérieur, tout de suite refermés. Il n'a point encore reçu choc; il n'a point encore senti naître la passion de l'art qui va s'emparer de lui et l'étreindre tout entier, âme et chair, jusqu'à la souffrance, jusqu'à la torture. Il n'a, point conscience des impressions énormes, puissantes, variées qui, par un phénomène de perception insensible et latente, entrent, s'accumulent, pénètrent, à son insu, dans son cerveau, si profondément que, plus tard, rentré dans la vie normale, lui viendra l'obsédante nostalgie de ces soleils, de ces races, de ces flores, de cet océan Pacifique, où il s'étonnera de retrouver comme le berceau de sa race à lui, et qui semble l'avoir bercé, dans les autrefois, de chansons maternelles déjà entendues.



Paul Gauguin Pontaven_gauguin_blue_trees_1888

Le voilà revenu à Paris, son temps de service fini. Il a des charges; il faut qu'il vive et fasse vivre les siens. M. Gauguin entre dans les affaires. Pour l'observateur superficiel, ce ne sera pas une des moindres bizarreries de cette existence imprévue, que le passage à la Bourse de ce suprême artiste, comme teneur de carnet chez un coulissier. Loin d'étouffer en lui le rêve qui commence, la Bourse le développe, lui donne une forme et une direction. C'est que, chez les natures hautaines, et pour qui sait la regarder, la Bourse est puissamment évocatrice de mystère humain. Un grand et tragique symbole gît en elle. Au-dessus de cette mêlée furieuse, de ce fracas de passions hurlantes, de ces gestes tordus, de ces effarantes ombres, on dirait que plane et survit l'effroi d'un culte maudit. Je ne serais pas étonné que M. Gauguin, par un naturel contraste, par un esprit de révolte nécessaire, ait gagné là le douloureux amour de Jésus, amour qui, plus tard, lui inspirera ses plus belles conceptions.
En attendant, se lève en lui un être nouveau. La révélation en est presque soudaine. Toutes les circonstances de ses voyages, de ses souvenirs, de sa vie actuelle, amalgamées et fondues l'une, dans l'autre, déterminent une explosion de ses facultés artistes, d'autant plus forte qu'elle a été plus retardée et lente à se produire. La passion l'envahit, s'accroît, le dévore. Tout le temps que lui laissent libre ses travaux professionnels, il l'emploie à peindre. Il peint avec rage. L'art devient sa préoccupation unique. Il s'attarde au Louvre, consulte les maîtres contemporains. Son instinct le mène aux artistes métaphysiques, aux grands dompteurs de la ligne, aux grands synthétistes de la forme. Il se passionne pour Puvis de Chavannes, Degas, Manet, Monet, Cézanne, les Japonais, connus à cette époque de quelques privilégiés seulement. Chose curieuse et qui s'explique par un emballement de jeunesse, et, mieux, par l'inexpérience d'un métier qui le rend mal habile à l'expression rêvée, en dépit de ses admirations intellectuelles, de ses prédilections esthétiques, ses premiers essais sont naturalistes. Il s'efforce de s'affranchir de cette tare, car il sent vivement que le naturalisme est la suppression de l'art, comme il est la négation de la poésie, que la source de toute émotion, de toute beauté, de toute vie, n'est pas à la surface des êtres et des choses, et qu'elle réside dans les profondeurs où n'atteint plus le crochet des nocturnes chiffonniers.

...
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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeVen 6 Avr 2007 - 19:21

( suite )

Mais comment faire? Comment se recueillir? Il est, à chaque minute, arrêté dans ses élans. La Bourse est là qui le réclame. On ne peut suivre, en même temps, un rêve et le cours de la rente, s'émerveiller à d'idéales visions, pour retomber aussitôt, de toute la hauteur d'un ciel, dans l'enfer des liquidations de quinzaine et des reports. M. Gauguin n'hésite plus. Il abandonne la Bourse, qui lui faisait facile la vie matérielle, et il se consacre tout entier à la peinture, malgré la menace des lendemains pénibles et les incertitudes probables des lendemains. Années de luttes sans merci, d'efforts terribles, de désespérances et d'ivresses, tour à tour. De cette période difficile où l'artiste se cherche, date une série de paysages qui furent exposés, je crois, rue Laffitte, chez les Impressionnistes. Déjà s'affirme, malgré des réminiscences inévitables, un talent de peintre supérieur, talent vigoureux, volontaire, presque farouche, et charmant avec cela, et sensitif, parce qu'il est très compréhensif de la lumière et de l'idéal qu'elle donne aux objets. Déjà ses toiles, trop pleines de détails encore, montrent, dans leur ordonnance, un goût décoratif tout particulier, goût que M. Gauguin a, depuis, poussé jusqu'à la perfection dans ses tableaux récents, ses poteries d'un style si étrange, et ses bois-sculptés d'un art si frissonnant.

Paul Gauguin Pontaven_gauguin_haan

En dépit de son apparente robustesse morale, M. Gauguin est une nature inquiète, tourmentée d'infini. Jamais satisfait de ce qu'il a réalisé, il va, cherchant, toujours, un au-delà. Il sent qu'il n'a pas donné de lui ce qu'il en peut donner. Des choses confuses s'agitent en son âme; des aspirations vagues et puissantes tendent son esprit vers des voies plus abstraites, des formes d'expression plus hermétiques. Et sa pensée se reporte aux pays de lumière et de mystère qu'il a jadis traversés. Il lui semble qu'il y a là, endormis, inviolés, des éléments d'art nouveaux et conformes à son rêve. Puis, c'est la solitude, dont il a tant besoin; c'est la paix, et c'est le silence, où il s'écoutera mieux, où il se sentira vivre davantage. Il part pour la Martinique. Il y reste deux ans, ramené par la maladie: une fièvre jaune dont il a failli mourir et dont il est des mois et des mois à guérir. Mais il rapporte une suite d'éblouissantes et sévères toiles où il a conquis, enfin, toute sa personnalité, et qui marquent un progrès énorme, un acheminement rapide vers l'art espéré. Les formes ne s'y montrent plus seulement dans leur extérieure apparence; elles révèlent l'état d'esprit de celui qui les a comprises et exprimées ainsi. Il y a, dans ces sous-bois aux végétations, aux flores monstrueuses, aux figures hiératiques, aux formidables coulées de soleil, un mystère presque religieux, une abondance sacrée d'Eden. Et le dessin s'est assoupli, amplifié; il ne dit plus que les choses essentielles, la pensée. Le rêve le conduit dans la majesté des contours, à la synthèse spirituelle, à l'expression éloquente et profonde. Désormais, M. Gauguin est maître de lui. Sa main est devenue l'esclave, l'instrument docile et fidèle de son cerveau. Il va pouvoir réaliser l'œuvre tant cherchée.


Paul Gauguin Gauguin_gardien_cochon

Œuvre étrangement cérébrale, passionnante, inégale encore, mais jusque dans ses inégalités poignante et superbe œuvre douloureuse, car pour la comprendre, pour en ressentir le choc, il faut avoir soi-même connu la douleur et l'ironie de la douleur, qui est le seuil du mystère. Parfois elle s'élève jusqu'à la hauteur d'un mystique acte de foi; parfois elle s'effare et grimace dans les ténèbres affolantes du doute. Et toujours émane d’elle l'amer et violent arôme des poisons de la chair. Il y a dans cette œuvre un mélange inquiétant et savoureux de splendeur barbare, de liturgie catholique, de rêverie hindoue, d'imagerie gothique, de symbolisme obscur, et subtil; il y a des réalités âpres et des vols éperdus de poésie, par où M. Gauguin crée un art absolument personnel et tout nouveau; art de peintre et de poète, d'apôtre et de démon, et qui angoisse.


Paul Gauguin Gauguin_pontaven_

Dans la campagne toute jaune, d'un jaune agonisant, en haut du coteau breton qu'une fin d'automne tristement jaunit, en plein ciel, un calvaire s'élève, un calvaire de bois mal équarri, pourri, disjoint, qui étend dans l'air ses bras gauchis. Le Christ, telle une divinité papoue,
sommairement taillé dans un tronc d'arbre par un artiste local, le Christ piteux et barbare est peinturluré de jaune. Au pied du calvaire des paysannes se sont agenouillées. Indifférentes, le corps affaissé pesamment sur la terre, elles sont venues là parce que c'est la coutume de venir là, un jour de Pardon. Mais leurs yeux et leurs lèvres sont vides de prières. Elles n'ont pas une pensée, pas un regard pour l'image de Celui qui mourut de les aimer. Déjà enjambant des haies, et fuyant sous les pommiers rouges, d'autres paysannes se hâtent vers leur bauge, heureuses d'avoir fini leurs dévotions. Et la mélancolie de ce Christ de bois est indicible. Sa tête a d'affreuses tristesses; sa chair maigre a comme des regrets de 1a torture ancienne, et il semble se dire, en voyant à ses pieds cette humanité misérable et qui ne comprend pas: «Et pourtant, si mon martyre avait été inutile?»
Telle est l'œuvre qui commence la série des toiles symboliques de M. Gauguin. Je ne puis malheureusement pas m'étendre davantage sur cet art qui me plairait tant à étudier dans ses différentes expressions: la sculpture, la céramique, la peinture. Mais j'espère que cette brève description suffira à révéler l'état d'esprit si spécial de cet artiste, aux hautes visées, aux nobles vouloirs.


Paul Gauguin Pontaven_bernard_ronde_bretonne

Il semble que M. Gauguin, parvenu à cette hauteur de pensée, à cette largeur de style, devrait acquérir une sérénité, une tranquillité d'esprit, du repos. Mais non. Le rêve ne se repose jamais dans cet ardent cerveau; il grandit et s'exalte à mesure qu'il se formule davantage. Et voilà que la nostalgie lui revient de ces pays où s'égrenèrent ses premiers songes. Il voudrait revivre, solitaire, quelques années, parmi les choses qu'il a laissées de lui, là-bas. Ici, peu de tortures lui furent épargnées, et les grands chagrins l'ont accablé. Il a perdu un ami tendrement aimé, tendrement admiré, ce pauvre Vincent Van Gogh, un des plus magnifiques tempéraments de peintre, une des plus belles âmes d'artiste en qui se confia notre espoir. Et puis la vie a des exigences implacables. Le même besoin de silence, de recueillement, de solitude absolue, qui l'avait poussé à la Martinique, le pousse, cette fois, plus loin encore, à Tahiti où la nature s'adapte mieux à son rêve, où il espère que l'Océan Pacifique aura pour lui des caresses plus tendres, un vieil et sûr amour d'ancêtre retrouvé. Où qu'il aille, M. Paul Gauguin peut être assuré que notre piété l'accompagnera. »


Paul Gauguin Pontaven_serusier-pardon_porte_1894


Texte paru originalement dans l'Écho de Paris, le 31 mars 1891. Repris dans Des artistes, recueil de textes d'Octave Mirbeau, Flammarion, 1922-1924, Paris, tome I, pages 122 et suiv.

Pour connaître un peu plus Octave Mirbeau :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau

Et maintenant l’œuvre tahitienne de Gauguin à travers un montage…Un voyage bien sympathique vers ces Iles du Vent…

https://www.youtube.com/watch?v=zWqC_KxAp84

Parahi anae , wavey

Marie-Jo
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Marie57
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeMar 10 Avr 2007 - 17:09

Avant de partir pour Tahiti et les Marquises, Paul Gauguin fit plusieurs séjours à Pont-Aven entre 1886 et 1894…


Paul Gauguin ME0000050034_2


École de Pont-Aven (1888 - 1900)

Village du Finistère, Pont-Aven devient le nom d'un groupe de peintres recherchant le synthétisme, où la peinture est épurée et poétique. Les traditions et les costumes traditionnels, la lutte et la campagne bretonne, la vie de tous les jours les inspirent.
Gauguin a dit : "J'aime la Bretagne. J'y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j'entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture".
Marie Gloanec, accueille ces artistes pauvres et mal aimés qui deviennent pensionnaires chez elle.
Inspirés aussi par les estampes japonaises, ils cloisonnent leurs motifs d'un trait, synthétisant les formes, leurs lignes ondulent de façon décorative, les plans sont simplifiés. Les couleurs sont pures et violentes.
Ils s'inspirent également de l'art populaire, la gravure d'almanach, du vitrail et de la sculpture du Moyen Age.
Paul Gauguin influence le Néerlandais Jacob Meyer De Haan qui vit avec lui dans le petit village du Pouldu où Gauguin s'était retrouvé en 1889, à la recherche du coté sauvage, du primitif. Il part ensuite vers Tahiti en 1891.
Le café Volpini à Paris, accueille les oeuvres de ces artistes du groupe de Pont-Aven, en Juin 1989 et révèle alors un style profondément nouveau. Beau et nouveau.

Les peintres de l'Ecole de Pont-Aven :

Jacob Meyer De Haan 1852-1895 "Cour de ferme au Pouldu", 1889, Musée Kröller Müller, Otterlo
Louis Anquetin 1861-1932
Charles Laval 1862-1894
Paul Sérusier, 1863-1927 "La Vieille Bretonne sous un arbre", 1898, Musée du Prieuré, Saint-Germain-en-Lay
Charles Filiger, 1863-1928
Emile Bernard, 1868-1941 "Bretonnes aux ombrelles", 1892, Musée d'Orsay, Paris. Armand Seguin, 1869-1903

Gauguin peint la Bretagne. Très belle page personnelle :

http://perso.orange.fr/art-deco.france/pontaven.htm

Biographie de Gauguin :

http://www.impressionniste.net/gauguin.htm

{1 Marie-Jo
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeVen 13 Avr 2007 - 1:39

J'ai illustré en vrac ton texte de peinture de Gauguin, Marie-Jo... si tu ne sais pas comment mettre des images sur le forum, contacte-moi, je t'expliquerais volontiers en détail comment illustrer tes textes... Wink
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Marie57
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeVen 13 Avr 2007 - 20:15

cool Merci Mimi ! C’est vraiment plus agréable à parcourir. C’est vrai cette touche (me ) manquait….C’est avec plaisir que j’accepte ton aide en MP.

Marie-Jo
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeVen 13 Avr 2007 - 22:09

J'ai mis un tuto dans Carpe Diem Café pour insérer des images... ça servira pour tout le monde comme ça... Wink

Cliquez ici pour le Tuto
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Mimi
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeLun 16 Avr 2007 - 14:51

Je connaissais plus Van Gogh que Gauguin... sans doute parce que ma prof de dessin adorait l'homme à l'oreille cassée... mdr

Parler peinture, ce n'est pas mon fort... mais c'est vrai que ça manque un peu d'images pour illustrer le talent de Gauguin... Wink
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Britanya
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Britanya


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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeLun 16 Avr 2007 - 15:02

Van Gogh et ses tournesols, immortalisé par son ami de courte durée, Gauguin...l' hommage d'un peintre à un peintre Wink

Paul Gauguin Gauguin
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Dominique
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitimeSam 21 Avr 2007 - 8:50

Il est vrai que je me suis souvent échappée avec les peintures de Gauguin .
Mais je reste une fidéle de Cézanne , je reviendrais vous en parler suite à la grande expo de 2006 .
Bon We , ici c 'est l 'été Shocked
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MessageSujet: Re: Paul Gauguin   Paul Gauguin Icon_minitime

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