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 AVATAR

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4 participants
AuteurMessage
Swinging
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Swinging


Nombre de messages : 2013
Date d'inscription : 13/08/2006

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MessageSujet: AVATAR   AVATAR Icon_minitimeMar 22 Déc 2009 - 0:33

Incroyable mais vrai,je suis encore allé au ciné, j’explose mes statistiques 2 fois en mois, et en prime pour un film de plus de 2 heures.
Donc je suis allé voir Avatar, en relief. J’ai connu les lunettes relief en carton avec un verre rouge et l’autre vert, je dis verre mais c’était plutôt un film donc ça se gondolait et ça rajoutait au relief, je me souviens d’un somptueux navet projeté au ciné de mon enfance pendant des vacances « la créature du lac noir », son seul titre de gloire est certainement d’être à l’affiche quand Marylin Monroe fait du stand by sur une aération de métro dans 7ans de réflexion.
Donc Avatar est en relief qui coûte cher, on nous l’a abondamment dit dans la promo, du relief moderne obtenu avec des verres polarisants, et ça fait un vrai relief parfois assez bluffant comme les parc animaliers en raffolent en ce moment quand ils vous montrent un doc prétendument pédagogique pour justifier d’embastiller des bestiaux.
A part le relief, il y a une histoire, et oui, j’avais peur souvent quand il y a un procédé technique innovant le scénario fait 3 lignes (rappelez vous la bataille de Midway et la tour infernale en surrround à la fin des seventies), une histoire avec de nombreux personnages comme savent le faire les américains donc avec un certain nombre de stéréotypes : le militaire borné, la militaire humaniste, les hommes d’affaires cyniques et froids, les savants prêts à tout pour le pognon et les savant qui ont une conscience, le mercenaire sans état d’âme comme tout bon mercenaire et que l’amour transformera, les extra terrestres tout bleus, gentils mais avec leurs valeurs à eux, surtout basées sur une certaine communion avec la nature, vaguement parfumée d’encens bouddhiste pour aller avec le reste et peut être suivre la mode des states.

Là vous voyez arriver le message : on se croit très forts avec nos techniques mais ces gens qui vivent à poil ou presque (il nous manque quelques infos sur la conformation précise de ces schtroumpfs géants que sont les habitants de Pandora, mais ils sont plutôt beaux selon les canons de la haute couture, très longs et filiformes avec une poitrine sympathique pour les filles, et très musclés genre pub de parfum pour les garçons) et se battent avec des flèches et des lances en chevauchant des espèces de reptiles volants sont capables de nous apprendre beaucoup de choses car ils sont restés en contact avec la nature.

Ainsi mis à plat, on craint le pire, quand on me demande de raconter, j’ai un peu de mal, et pourtant, j’ai tenu les 2heures 41 sans m’ennuyer, j’aurais bien accéléré certaines scènes mais c’est tout à fait jouable, et même agréable pour peu qu’on accepte le postulat de départ et qu’on soit prêt à se laisser embarquer dans une histoire d’héroïc-fantasy bien sympathique avec les traditionnelles scènes de batailles façon star wars mâtiné Apocalypse now et des séquences digne de Rambo, sans oublier les scènes classiques des comédies sentimentales à l’américaine sur le schéma première rencontre, ils s’engueulent et à la fin c’est le big love en toute pudeur. Comme dans tout classique américain, les méchants sont punis et certains qu’on aurait pu croire méchants se rachètent par leur comportement, si ça se passait comme ça en Amérique du sud les wayanas n’auraient pas de soucis à se faire et le chef Raoni pourrait aller balader ses deux sous tasses qu’il met pour ressembler à Donald et faire rire les mômes , dans la forêt au lieu de se les geler à poil et à plumes aux côtés de Sting quand il a besoin de promo.

Je ne vais pas bouder mon plaisir puisque vraisemblablement j’y retourne avec ma fille, les mamans et mamies déclinant l’offre pour ce genre de film. En passant, ce film est souvent évoqué par les mômes comme le film qu’ils veulent voir, honnêtement, je doute fort qu’ils captent le sens du message, les garçons s’arrêteront aux scènes de bataille d’hélicos, les filles à la love story pudique ; en revanche ça risque de leurs sembler long, il y avait 2 gnards d’une dizaine d’année au premier rang qui ont passé pas mal de temps les pieds en l’air à se tordre dans tous les sens ne sachant que faire. J’avais bien fait de choisir une séance à priori sans môme (début 17H30 fin 21H en plein dans l’heure du miam des monstres) et de me mettre au milieu de la salle, le bonheur aurait été parfait sans la bouffeuse de je ne sais quoi dans un sac bruyant à 2 fauteuils de moi, à la fin elle guettait les moments bruyants pour se ravitailler et nourrir son « doudou » (elle a arrêté assez vite les "t’en veux doudou" car ça l’agaçait Doudou), mon regard perçant et réprobateur devait percer les verres polarisant et une nana de la rangée juste devant se retournait à chaque fois en poussant un gros soupir… ah les plaisirs de la promiscuité, je vais me faire un loto pour m’acheter une salle perso.