J'avais entendu parlé de ce livre lors d'une interview de Cali à la sortie de son 2ème album "menteur" où il disait s'en être inspiré pour son morceau "je ne vivrais pas sans toi" (texte poignant)
"Je ne Vivrai pas Sans Toi"
Même si tu ne ressens plus rien
Sache que les bouts de mes doigts
Ont l'odeur de ta peau
Depuis toi et moi
Et qu'il faut beaucoup plus que des seaux de mots
Pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça
Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Au cutter sur la peau
J'ai tellement froid, serre-moi plutôt
Que de penser à ça
Que je voulais mourir pour toi
Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c'est du nougat
Refrain
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas non
Je ne vivrai pas sans toi
Bien sûr je ne suis pas bien beau
Depuis que le fantôme de ton ombre
Me tourne le dos
Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera
Ecrire ton nom au cutter sur le bras
Pourquoi tu ne m'as pas assez serré
Petite soeur petite fleur
A me faire péter le coeur de bonheur
Tu ne l'as jamais entendu hurler
A la vie mon coeur, à la vie mon coeur
Emma écrit sans le « a »
C'est dur d'écrire un « a »
Le « m » glisse si bien
Le « e » c'est du nougat
Refrain x 2
J'ai posé mon cadavre au milieu de ta route
Je voulais tellement que cela te touche un peu toutes ces gouttes
Glissant de mes mains comme un lacet rouge une petite autoroute
Vers plus rien, vers plus rien
Tu as craché mon nom dans le vent
Et puis tes petites mains ont caché tes petites dents
Et puis tu as pleuré et puis tu as hurlé
Qu'est ce que tu as fait, tu as hurlé qu'est ce que tu as fait
J'ai eu peur de te voir si effrayée
Petite soeur petite fleur
Devant mon corps tout déchiré
La vie est si précieuse il paraît mais
Refrain x 2
Ce ne sont que quelques égratignures
Je n'étais pas vraiment si sûr
De vouloir mourir cette fois
De vouloir mourir pour toi
Emma écrit sans le « a »
C'est dur de poignarder un « a »
Au cutter sur le bras
Refrain
et cette chanson reflète exactement le plein d'émotions et de souffrance décrit dans le récit de Diastème.
Voici quelques extraits...
"J'aime me faire mal pour ne plus avoir mal après"
"Est-ce que là où tu habites,maintenant, tu penses à moi tous les jours, comme je pense à toi tous les jours, tous les soirs, toutes les nuits, à chaque seconde, chaque instant? Est-ce que l'oubli est nécessaire à la survie? Est-ce qu'on peut faire son travail de deuil lorsque la personne n'est pas morte?"
résumé au dos du bouquin:
L'amour peut-il rendre fou ? Oui, répond Simon. Parce qu'il aime trop Lucie, il s'est livré à des actes que la morale et le monde médical réprouvent. Telle est, du moins, l'histoire qu'il se raconte. Une histoire en forme d'obsession. La vérité est ailleurs, du côté de ces écrivains - Jane Austen, Ted Hughes, Jack Kerouac - auxquels il ne cesse de se référer comme à des dieux rien moins que bienveillants. Car Simon, tel Peter Pan, ne veut pas grandir. II ne veut que Lucie. Qu'elle s'en aille, et c'est le monde qui se trouve menacé de disparition. Comme tous les héros passionnés, Simon est un fanatique. Quoi qu'il arrive, il ira jusqu'au bout. Mais il veut être entendu. Avec ce récit déchirant, il nous ouvre les portes de son théâtre intérieur, de sa fantaisie et de sa souffrance.