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| | Quelle chanson française ? | |
| | Auteur | Message |
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Marie57 Membre actif
Nombre de messages : 321 Localisation : Près d'une note de musique... Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Quelle chanson française ? Ven 27 Oct 2006 - 19:00 | |
| Dans mon petit monde musical, j’avais un peu parlé de la chanson de révolte américaine et française, celle qui me touche tout particulièrement… Rien que d’en parler de vieux souvenirs remontent à la surface…Des rencontres fabuleuses comme celle avec le chanteur engagé Jean-Max Brua, qui présentait son dernier album : « La trêve de l’aube » , une sacrée présence sur scène, où nous avions passé un long moment après son spectacle, à parler avec lui du Chili, de Pablo Neruda…ou avec Bernard Lavilliers qui était à ses premiers frémissements d’alors… Ah ! Le plaisir des petites salles et de ces rencontres hors du temps et si riches… Je ne sais pas si vous êtes allés jeter un petit regard sur le site de Gérard Gorsse ( http://www.chansonrebelle.com/gerard/mes_spectacles.htm ). Il parle ainsi de la chanson : Du Moyen-Age à notre époque, la chanson française a toujours été le témoin de son temps. Elle a écrit des pages de notre histoire avec des mots et des musiques qui nous émeuvent jusqu’au plus profond de nous-mêmes. Elle n’est pas que joie. Elle est parfois tristesse, amour ou tendresse, souvent révolte. Mais n’est-ce pas à l’image de la nature humaine? D’Aristide Bruant jusqu’à Léo Ferré et la nouvelle génération des chanteurs de conviction et d’expression en passant par Jacques Brel, Georges Brassens, Jean Ferrat et tant d’autres qui ont été les témoins de nos bonheurs et de nos misères, la chanson française est la poésie chantée de notre mémoire collective, peut être parfois de nos luttes pour ne pas se taire" Toujours sur ce site la conception de la chanson française par Michel Valette, artiste : auteur-compositeur : Contrairement aux apparences, elle se porte parfaitement bien. Précisons;;; Dans sa création ! Sûrement pas dans sa diffusion. Le paradoxe est que les auteurs compositeurs qui à l'époque des Brassens , Brel, Ferré se comptaient par dizaines et ne pouvaient que passer par Paris pour se faire connaître, surgissent maintenant dans tous les coins de France. Je ne parle que de ceux qui savent écrire de beaux textes et des musiques originales. Laissons de côté, la chanson fabriquée, les chanteurs formatés, les voix calibrés comme les poires aux étalages. C'est un autre métier. Pas besoin d'en parler et tant mieux pour ces jeunes si on leur fait gagner du fric pour quelques mois. Parlons plutôt chanson française. Pourquoi donc ces jeunes artistes bourrés d'idées, d'originalité et de talent ne peuvent atteindre un public qui si on lui donnait de la qualité pourrait les apprécier de la même manière que les médiocres stars académiciens? La réponse est dans la question. De leur côté il faudrait plus de temps. Brassens 14 ans de galère, Béart 4, Anne Sylvestre 7 ou 8. Barbara dix ans. Les maisons de disques se sont rendues compte que leur qualité n'est plus rentable. En dessous d'une vente de 50.000 CD par an un artiste ne peut les intéresser. Combien de ces jeunes artistes qui s'autoproduisent par la force des choses arrivent-ils à dépasser 2 ou 3.000 CD , Sur 200 d'entre eux, on pourrait les compter sur les doigts d'une main. Un star académicien peut vendre 100.000 albums en six mois ! Reprocher aux maisons de disques de vouloir gagner de l'argent est un faux procès. Ce sont des marchands. Leur raison d'être est de faire du fric. Il y a d'autres responsables. Les médias. Les programmateurs de radio sont de moins en moins cultivés. Leur esprit critique réduit ne leur permet d'apprécier que ce que plusieurs années d'écoute radiophonique les ont formés à écouter. D'où chez eux un mépris pour la poésie ou pour ce qui nécessite un certain effort de méninges. Les émissions de télé prolongent cet état de fait. De temps en temps on se donne bonne conscience en programmant du rétro. Mais la plupart du temps du rétro choisi dans ce qui était le moins bon il y a 30 ou 40 ans. Parfois une vedette actuelle comme P.B. découvre des chansons patrimoniales connues comme s'il était le premier à les entendre et les enregistre en les interprétant d'une façon qui l'aurait fait siffler par le public à l'époque de leur création. Conclusion. La chanson française ne s'est jamais si bien portée. Il existe partout en France des réseaux comme il existait des résistants du temps de la France vichyssoise. Des réseaux de gens qui ont su conserver leur esprit critique. Hélas, ils ne sont pas assez nombreux pour que survivent les jeunes chanteurs en tant qu'intermittents du spectacle. Ils constituent un terreau qui peut s'agrandir. Les militants qui permettent cette extension créent des petits lieux, des associations et font boule de neige. ll suffirait que les services publics, l'état, les conseils généraux et départementaux prennent conscience de l'importance qu'il y aurait à sauvegarder cette spécificité de la culture francophone en économisant moins qu'ils ne le font leurs subventions." Choisir dans un répertoire n’est jamais facile…Hervé Lapalud ? J’aime bien sa chanson : « La vie continue :thumright: » : "Des chansons comme visas" J.R de Chant’Essonne : Une tête de Tintin avec un enthousiasme que l'on ne voit plus guère chez bon nombre de chanteurs qui ont souvent l'air de s'ennuyer. Pour Hervé Lapalud , son envie de musique, c'est une envie de rencontres, d'échanges, d'instants inédits. Il est heureux de chanter avec son air coquin, son visage expressif, ce besoin de faire partager à l'auditoire ses petits brins de folie. Voilà des chansons gaies, assurées par une rythmique de guitare qui emprunte au jazz, au blues, des clins d’œil au répertoire dont un “tube” qui s’avère être un savoureux mélange de Brel et Boby Lapointe, des graines de tendresse, l’affirmation d’une vie qui continue malgré le désespoir, la folie, la maladie, quelques “cartes postales sonores” qui donneront envie à beaucoup de continuer le voyage avec lui. Une petite vidéo, la seule et l’unique de 10’ environ dont la chanson: « La vie continue… » http://hlapalud.free.fr/video.php http://hlapalud.free.fr/chanson.php http://www.chansonrebelle.com/decouvertes/lapalud.htm "Elle rapporte tout ce qu'elle voit. Abordable, directe, elle prend la main de l'homme de la rue, le guide dans les temples et peut lui expliquer tout de la vie. Elle a toujours le dernier mot. C'est la chanson." Félix Leclerc A bientôt Marie-Jo | |
| | | Marie57 Membre actif
Nombre de messages : 321 Localisation : Près d'une note de musique... Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Quelle chanson française ? Mar 28 Nov 2006 - 19:15 | |
| Je continue mon petit voyage musical français… http://alcaz.transformances.free.fr/default1.php Alcaz’ c’est un peu plus de trois années d'existence, un album autoproduit « La vie va », près d'une centaine de concerts, dont une tournée Etats-Unis/Canada, et différentes participations à des festivals, les Oreilles en pointe, le Chaînon Manquant, Avec le temps... Repérer la rareté d’un duo mixte et deviner leur originalité dans la nouvelle génération d’artistes. Alcaz’, c'est l'histoire d'une rencontre, d'un homme d'une femme, un couple, un duo, fruit de la maturité après plusieurs vies vécues, un mélange de simplicité, d'assurance et de fraîcheur où la personnalité de l'un, ses combats, ses doutes et ses gloires se mêlent réciproquement aux influences, aux convictions et aux rêves de l'autre. Vyvian Cayol, pure marseillaise, avec sa verve, son accent, son humour, sa répartie, a toujours composé, joué dans un trio et un quartet à forte résonance Jazz et vient du théâtre où elle a été comédienne, chanteuse et co/fondatrice de la compagnie des Pétroleuses. Jean Yves Lievaux, « harpe de nerfs », vacciné très tôt à la chanson française et au rock, (il signait son premier contrat avec une maison de disques à 17 ans) a connu avec Lievaux-Transfo les grands moyens, les belles espérances et la vie qui dévore. Un gars et une fille donc aux parcours différents mais complémentaires, qui racontent désormais ensemble l'amour, ce mélange tonique et câlin de nitroglycérine. Epuré et dense, poétique mais frivole, grave ou joyeux, le répertoire d' prend toute sa dimension dans leur interprétation singulière, qui file en arabesques dessinées par deux voix, deux guitares dans la magie de l'acoustique. A chanter le doute, l'aveu d'aimer ou l'envie de rupture ; à dire, au-delà de la bluette, la complexité des sentiments, les rebellions et l'ordinaire qui fait aussi les émotions, Cayol et Liévaux touchent au cour. Ils pourraient être les premiers ou les derniers du monde, ils pourraient être nous. Leurs chansons, à parler d'humanité, de pudeur et de rêves d'amants, tendent des miroirs et prouvent qu'aimer à perdre la raison est encore la plus sage des folies. Leurs textes, leurs musiques, écrits et composées par l'une et l'autre réveillent le rire, installent la sérénité, se répondent, percutent des cordes sensibles ignorées. Vyvian et Jean Yves, entre blues et ballade, créent une intimité Rock, une complicité universelle et l'on se dit : « Mais je connais ça ! Cette histoire, c'est la mienne. » Alcaz’, enfin, c'est une présence sur scène. De l'expérience, du charisme au service d'un spectacle ou se crée une relation vers l'autre, le public. Une manière d'être qui donne tout son sens au terme de « Spectacle vivant ». Avec l'amour au cour. Le duo amoureux, en chanson « PoP Love » comme épicentre du monde. Un groupe à écouter, un duo à voir, pour s'entendre. http://alcaz.transformances.free.fr/index.php Henri Lafitte, Chroniques musicales 16 octobre 2005 : « Délicatesse de cet album qui s’ouvre dans le rapport entre l’homme et la femme ; je découvre et, comme le premier titre le précise, comme un clin d’œil « J’avoue que j’aime ». Complicité au sein de ce couple, évidente dès la deuxième chanson, l’un disant à l’autre, comme un bouquet que l’on dépose : « Et de ces petits riens / Qui font la vie entière / Je t’en donne les trois tiers ». Pour un peu, j’en oublierai de te donner le nom du duo, tellement je suis captivé par ce dialogue des voix, la complémentarité musicale. Alcaz’, tel est-il entre elle, et lui. Secret de l’être humain baudelairien revisité par une femme dans « Indicible », le troisième titre dans « le jeu des yeux aux quatre coins / Bouquet final des Fleurs du Mal ». Les chansons visitent des rythmes variés, portées par les guitares avec une pointe de kazoo. Accents bluesys dans « Pattes de loup » propres à la cadence des mots, « Ça fait des trous, des traces de pattes de loup / Le long de ces phrases pleines de boue » pour l’homme qui avoue : « Tous les mots que j’te dis / N’sont pas toujours exacts ». Le CD se poursuit, se renouvelle dans le dialogue, ce parcours de deux êtres quand « on a eu le flash ». Et ces deux voix qui se soutiennent au fil des ans qui s’en vont, « la vie va vite et l’on s’en va ». Dix titres dans cet album sous les couleurs de « La vie va », nourri de si belle manière que l’auditeur se coule dans ce nouveau parcours de vie, d’amour, de convergence entre deux êtres. Les voix se marient, les guitares sont pures, pleinement maîtrisées, à leur place dans l’aventure. Un violoncelle vient apporter sa chaude vibration. La relation est le fil conducteur, un superbe « thème pour je t’aime », mot si employé, mais tellement fort quand il évite les autoroutes galvaudées. Ici, tout est nuances, sincérité, respect, tendresse, découverte, aventure. « C’est extra », comme dans cette reprise bien venue dans l’enroulement des deux timbres de la composition de Léo Ferré avant cette petite touche d’humour finale « J’ai fait le tour du monde / Dans ma cuisine / Le tour de chaque seconde / Je suis quelqu’un... qui rumine ». J’ai fait un tour de vie dans mon salon la musique au cœur, tout à la chaleur de cette belle découverte. A ton tour, ô lecteur, si tu le désires, de te préparer un aussi tendre moment... » Henri Lafitte. Entrez dans leur univers avec ces quelques chansons : - La vie va : http://alcaz.transformances.free.fr/mp3/lecteur.php?song=23 http://alcaz.transformances.free.fr/paroles/vieva.php - J'en ai rencontré des filles http://alcaz.transformances.free.fr/mp3/lecteur.php?song=21 http://alcaz.transformances.free.fr/paroles/desfilles.php - Thème pour je t'aime http://alcaz.transformances.free.fr/mp3/lecteur.php?song=24 http://alcaz.transformances.free.fr/paroles/theme.php …. http://alcaz.transformances.free.fr/album/extrait.php Leur album : http://alcaz.transformances.free.fr/album/album.php Pas évident à trouver cet album, pourtant le hasard a fait qu’il se trouvait dans ma ville… Marie-Jo | |
| | | Britanya Administrateur
Nombre de messages : 3387 Date d'inscription : 09/06/2005
| Sujet: Re: Quelle chanson française ? Mer 29 Nov 2006 - 10:31 | |
| - Marie57 a écrit:
- Choisir dans un répertoire n’est jamais facile…Hervé Lapalud ? J’aime bien sa chanson : « La vie continue :thumright: » :
Une petite vidéo, la seule et l’unique de 10’ environ dont la chanson: « La vie continue… »
http://hlapalud.free.fr/video.php
Bon, j'ai un métro de retard ...je viens de visionner Lapalud... ... comme il dit si bien, avec son air de lutin "ça déchire, non?"...Oh! les rires!! ...j'ai même reconnu celui de ma belle soeur...enfin, on dirait...c'est vrai qu'on ne s'ennuie pas ... "Un tube est une chanson comme les autres SAUF qu'on a l'impression de l'avoir déjà entendue la première fois qu'on..." | |
| | | Marie57 Membre actif
Nombre de messages : 321 Localisation : Près d'une note de musique... Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Quelle chanson française ? Mer 29 Nov 2006 - 18:15 | |
| En écrivant tout à l’heure sur Gilles Servat et de ses chansons chantées entre amis, il y a un autre nom qui m’est venu tout de suite à l’esprit c’est Graeme Allwright….C’était l’époque où j’ai découvert « la protest song »…et…« Le jour de clarté » http://www.paroles.net/chansons/17142.htm …Mais en mémoire il y a aussi cette chanson de Léonard Cohen si joliment retranscrite et interprété en français par Graeme Allwright : « Suzanne » http://www.frogs-in-nz.com/img/Suzanne.mp3 Graeme Allwright est né le 7 novembre 1926 à Wellington (Nouvelle-Zélande). Ayant obtenu une bourse pour intégrer une compagnie de théâtre, il vient à Londres en s'engageant comme mousse sur un bateau, puis en France et épouse Catherine Dasté, petite-fille de Jacques Copeau [1], à Saint-Étienne en 1951. Il exerce de nombreux métiers, machiniste de théâtre, apiculteur, animateur pour enfants à l'hôpital, etc. À partir de 1965, il chante dans des cabarets parisiens pour rien ou presque. Paris lui fait rencontrer l'homme qui le fera vraiment démarrer : Mouloudji, qui le pousse à enregistrer son premier disque, Le Trimardeur, en 1965. Premier contrat avec Philips, nouvel album en 1966. Cette fois, ça marche nettement mieux. Ses textes à messages protestataires remportent l'adhésion du public soixante-huitard. "Dépassé" par ses fans, craignant de céder à la pression du "show-bizz" et donc d'un système de société qu'il dénonce, il effectue de nombreux voyages à l'étranger au cours desquels il enregistre ses albums. En 1971, il marche seul pendant un mois dans l'Himalaya, il y découvre un village isolé et a l'impression d'y être bien plus utile que sur une scène… Un peu plus tard, il découvre la Réunion, où il vit pendant un an et demi. L'album Questions lui est en grande partie consacré. Il y fera la rencontre d'excellents artistes malgaches (dont Erik Manana et Dina Rakotomanga) qui dès lors l'accompagneront très souvent lors de ses tournées en France. Nouvelle aventure artistique en 1980. Graeme chante avec Maxime Le Forestier. Le bénéfice des concerts et du double album est entièrement reversé à l'association Partage pour les enfants du Tiers monde de Pierre Marchand, que Graeme Allwright a longtemps soutenu. Il a adapté de nombreuses chansons de Leonard Cohen qu'il a grandement contribué à faire découvrir par le public français (Suzanne). Ses "classiques" (Jolie bouteille, Les retrouvailles, etc.) sont connus de plusieurs générations même si le nom de son auteur est souvent ignoré ! Politiquement engagé, il écrit ou adapte de nombreux textes de "protest-song" (le jour de clarté qu'il refuse depuis de nombreuses années de chanter sur scène, croyant plus maintenant à un changement du monde par un travail de chacun sur la conscience que par un mouvement révolutionnaire classique ; la ligne Hollworth, Jusqu'à la ceinture, etc.). Son œuvre est fortement imprégnée de la philosophie du penseur indien Sri Aurobindo. Il fait de fréquents séjours à Auroville [2]. Refusant la relation artiste/fan classique malgré son succès dans les années 1970, il mène une carrière en marge des médias (qui le censurent pratiquement à la suite du soutien qu'il donne aux agriculteurs du Larzac contre l'extension du camp militaire). Il alterne enregistrement de disques, tournées et longs séjours à l'étranger. En 2005, il replonge à sa source en effectuant une tournée en Nouvelle-Zélande, son pays d'origine où il était totalement inconnu ! Recherchant toujours le contact du public à qui il offre réguliérement "dans les p'tits patelins" de chaleureux concerts, mais craignant toujours que son message soit déformé par ses "fans", il demande le 25 janvier 2006 que son site officiel (animé exclusivement par des bénévoles) sur internet soit fermé ! Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. ( Wikipédia) Un retour vers son pays natal en Décembre 2005 : http://www.frogs-in-nz.com/news.php?id_news=68 Bien sûr, il est difficile de trouver des vidéos de ce chanteur qui refuse la médiatisation…mais j’ai trouvé quand même une petite vidéo…que je garde précieusement http://www.oc-tv.net/graeme-allwright.htm | |
| | | Marie57 Membre actif
Nombre de messages : 321 Localisation : Près d'une note de musique... Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Quelle chanson française ? Mer 29 Nov 2006 - 18:18 | |
| Je terminerai ce post sur Graeme Allwright,tout comme pour Gilles Servat, par une chanson, une qui me touche beaucoup, émouvante, qui parle de sa solitude, du terrible vide après la disparition de son épouse : " Tu n'es plus là cet automne" Par terre quelques feuilles tourbillonnent Et moi je relève mon col Les Champs-Elysées frissonnent Il faut que je m'habitue A marcher seul dans les rues Tu n'es plus là cet automne Depuis que la saison fait des siennes Dans les galeries souterraines Je me réchauffe et je traîne Il faut que je m'habitue A ne plus avoir de but Tu n'es plus là cet automne Bien sûr c'est normal que le temps change Mais la ville me semble étrange Tous les arbres sont oranges Même le chien semble perdu Il faut que l'on s'habitue Tu n'es plus là cet automne Déjà on sent l'hiver qui s'avance Les peintres ont bien de la chance De traduire toutes ces nuances Moins facile à la guitare De peindre un jour de brouillard Tu n'es plus là cet automne Près de la Seine je vois des touristes Mettre Paris sur leur liste A ceux là rien ne résiste Moi tout seul je m'habitue déjà A vivre à Paris sans toi Tu n'es plus là cet automne Par terre quelques feuilles tourbillonnent Et moi je relève mon col Les Champs-Elysées frissonnent Il faut que je m'habitue A marcher seul dans les rues Tu n'es plus là cet automne ( Graeme Allwright / S. Razafindrakoto / JL Morel) Si vous voulez entendre la mélodie : http://www.amazon.fr/Demain-Sera-Bien-Graeme-Allwright/dp/B00004XRSJ/sr=1-9/qid=1164810093/ref=sr_1_9/402-5129325-1220121?ie=UTF8&s=music Graeme Allwright vient de fêter ses 80 ans et il est toujours sur scène : http://www.infoconcert.com/html/artiste.php?id=244 Longue et douce vie à vous l’Artiste ! Marie-Jo | |
| | | Marie57 Membre actif
Nombre de messages : 321 Localisation : Près d'une note de musique... Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Quelle chanson française ? Mer 20 Déc 2006 - 16:34 | |
| Catherine Ribeiro Il suffit d’entendre sa voix….Catherine Ribeiro est une écorchée vive dans la voix et dans le texte. Peu de chanteuses françaises m’émeuvent à ce point. La seule qui me vient à l’esprit est Colette Magny… Une petite bio sur Wikipédia : Catherine Ribeiro est une chanteuse française née en 1941 à Lyon, d'origine portugaise. Elle commence à chanter dans les années 1960. Dans les années 1970, elle participa au groupe Alpes. Elle s'est installée dans les Ardennes. Elle est tout d'abord comédienne et tourne entre autres avec Jean-Luc Godard. Sur le tournage du film Les Carabiniers, elle rencontre Patrice Moullet qui tient le rôle principal. En 1968, elle se lance dans la chanson avec le premier groupe musical créé par Patrice Moullet : le groupe 2 bis. En 1970, ils fondent le groupe Alpes, avec lequel ils s'imposent la même année au festival d'Aix-en-Provence. Patrice Moullet assurera la composition et la direction musicale de l'ensemble des albums portant le sigle Alpes. La période Catherine Ribeiro+Alpes atteindra son point culminant en 1980 après neuf albums 33 tours chez Philips et plus de 500 concerts dans les plus grandes salles ou festivals en France (Olympia, Bobino, salle Wagram, Théâtre de la Ville, salle de La Mutualité, Fête de l'Humanité, etc.) et à travers le monde (Cathédrale de Bruxelles, Zagreb, Cuba, Alger, Barcelone, etc.). Entre 1982 et 2002, Catherine Ribeiro elle interprète les grandes chansons du répertoire francophone : Jacques Prévert, Édith Piaf, entre autres. En 2002, elle décide de reprendre sa vocation première et se relance dans l'aventure Ribeiro+Alpes, avec la création d'un nouvel album La pierre et le vent (non sorti en 2005) (textes : Catherine Ribeiro, musiques : Patrice Moullet) En 2005, après trois ans de préparation, elle donne avec Francis Campello, musicien d'Alpes, et son groupe, un concert composé des grands titres Ribeiro-Alpes des années 1970 et des nouveaux titres composés entre 2002 et 2004 par Patrice Moullet sur les derniers textes de Catherine. Quelques titres en mp3 sur son site off : http://www.catherine-ribeiro.com/player.html 1ère chanson: " La pierre et le vent" La montagne est obscure A des années-lumière Egaré dans le ciel Le soleil s’est perdu Noyé dans les étoiles Le soleil s’est pendu A l’écharpe de feu Qui entourait mon cou Je pars à ta recherche Afin de me trouver J’ai marché dans la boue Et les sables mouvants Sur des chemins de pierre Envahis de serpents J’invoquais les étoiles Et la nuit et le vent Les dieux et les démons Exploraient les bordels Tandis que je chantais Muette et sans guitare Le temps se propageait Dissous dans la musique Du fond de mes orages Je foudroyais l’éclair L’âpreté du silence Et de la solitude Un semblant de mensonge Un rien de vérité L’agonie de la vie Et de la société La pierre et puis le vent Ont dessiné l’espace Il ne reste donc plus Entre ton corps et moi Que ta bouche entrouverte Et mes doigts sur ta peau C’est l’heure du sommeil Tes yeux se sont fermés Et je sens ta chaleur Sur moi se refermer Retrouvez quelques-uns de ses textes : http://www.catherine-ribeiro.com/rib/viewparoles.php?id=12 Vers son site off : http://www.catherine-ribeiro.com/rib/viewforumactu.php?id=2 Catherine Ribeiro vient de sortir un album : « Libertés ? » http://www.amazon.fr/Long-Box-CD-Catherine-Ribeiro/dp/B00064X3DG/sr=1-1/qid=1166618383/ref=sr_1_1/171-8349053-9888266?ie=UTF8&s=music Marie-Jo | |
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