Loreena McKennitt

Il y a comme cela des univers…faits de tendresse et de musique…Loreena McKennitt chanteuse canadienne, auteur-compositeur et multi-instrumentiste, fait partie de mon petit monde depuis pas mal d’années déjà. Partie en quête pour de nouvelles approches musicales de la musique celte à travers le monde et après des années d’absence, Loreena revient, pour mon plus grand bonheur, cet automne avec un nouvel opus. Son dernier disque date de 1998, un live enregistré à Toronto et à Paris.

Pour la découvrir, elle fait elle-même son autoportrait sur son site off :

« Un bon nombre de gens parviennent à connaître un artiste par son image publique et se demandent qui est vraiment derrière cette image. Je ne suis peut-être pas la mieux placée pour dresser mon propre portrait, mais je vais tout de même essayer.

Fille d’une infirmière et d’un négociant de bétail, j’ai grandi dans le Manitoba rural et j’ai eu la chance d’avoir une enfance relativement sans contrainte et plutôt bucolique à la campagne. Quand j’étais petite, je rêvais de devenir vétérinaire, mais comme très souvent “les projets même les mieux intentionnés prennent une tournure inattendue”, ce fut la musique qui me choisit, et non l’inverse. Aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré toutes ces années passées à monter sur scène, je ne pense pas vraiment posséder le type de forte personnalité très extravertie qui prédispose à une carrière en musique. Au contraire, je crois plutôt avoir le tempérament de quelqu’un qui se trouve être dans son élément dans un environnement champêtre, comme, par exemple, sur une ferme, lors d’une de ces petites soirées sans cérémonie entre amis.

À la fin des années 70, j’ai eu le coup de foudre pour ce qu’on appelle aujourd’hui la musique d’inspiration celte. Or, mon aventure n’a véritablement commencé qu’au moment où je me suis sentie interpellée par l’histoire de ce patrimoine musical, tout d’abord, à une exposition d’objets celtes à Venise en 1991 où j’ai beaucoup appris sur l’omniprésence des Celtes tant d’un point de vue géographique qu’historique. J’ai vite été séduite par la richesse et la diversité des sons, des rythmes et des récits de cette très vieille civilisation. J’ai découvert des mythes et des traditions qui se ressemblent d’un endroit à l’autre du globe, des gens qui partagent des traits ou des points communs et qui en même temps, sont manifestement uniques.
Je pars du principe que d’une façon ou d’une autre, nous sommes tous le produit d’une histoire collective qui nous unit les uns aux autres. Ainsi, je crois que le fait de s’intéresser à son prochain, c’est aussi chercher à en savoir plus sur soi-même. Pour ce faire, j’ai tout simplement choisi d’emprunter la filière celte. Il est certain que j’aurais pu suivre un autre fil conducteur dans mon travail de création – disons, par exemple, l’histoire des chapeaux – et vivre une aventure aussi intéressante que celle que j’ai vécue avec l’histoire des Celtes. Mais il faut dire aussi que ce véhicule m’a permis de découvrir un grand nombre d’endroits et de peuples à travers le monde, et d’explorer toutes sortes de pistes et de thèmes qui ont finalement très peu rapport aux Celtes.
Pour moi, la musique ne représente pas uniquement un merveilleux moyen de se cultiver et d’exprimer sa créativité. Je suis également fascinée par le fait que seule la musique a le don de provoquer et d’intensifier certaines sensations, émotions ou états d’âme, et qu’il existe un lien certain entre musique et physiologie. Ce phénomène se vérifie, en l’occurrence, dans le domaine de l’art-thérapie, non seulement chez l’humain, mais aussi chez l’animal. Je pense aux éleveurs de bétail laitier qui font jouer de la musique classique à leurs vaches pour qu’elles produisent plus de lait, ou à un film sorti récemment qui s’intitule L’Histoire du chameau qui pleure dont l’histoire se déroule en Mongolie et dans lequel une mère chameau rejette son chamelon pour plus tard le retrouver à travers une sorte de rituel musical. Je pense également à ce professeur du MIT qui utilise l’imagerie par résonance magnétique pour étudier l’impact de la méditation et du chant védique dans la pratique du Kundalini yoga.
Je suis extrêmement intéressée par ces rapports qui existent entre la physiologie, l’âme et l’esprit et
tous les événements et expériences qui nous animent. La conjonction de ces phénomènes doit forcément inspirer une certaine créativité.
Mis à part la musique, ma curiosité est piquée par vraiment toutes sortes de choses et j’ai un imposant classeur bien rempli qui est là pour en témoigner! Ses compartiments sont un méli-mélo de coupures de journaux et de documents portant sur des sujets aussi divers que le développement de l’enfant, la question écologique, l’agriculture, la politique, la nutrition, les marionnettes, la religion et les innombrables problèmes de dimension mondiale.
Certaines de ces préoccupations sont intimement liées à mon quotidien et au travail que nous faisons ici à Quinlan Road, car je pense qu’il est important de contribuer et de participer au développement de la communauté dans son ensemble. En 1998, après que trois êtres chers – Ronald Rees, Richard Rees et Gregory Cook – eurent péri dans un accident de bateau non loin de chez moi, j’ai fondé le Fonds commémoratif Cook-Rees pour le sauvetage et la sécurité nautique. Grâce au généreux soutien de tous ceux - amis et familles à Stratford, à travers le Canada et dans le monde entier – qui ont contribué au Fonds, nous avons pu apporter notre aide à un grand nombre d’initiatives visant à sensibiliser et éduquer le public en matière de sécurité nautique, et à mettre en œuvre des opérations de recherche, de sauvetage et de récupération nautique. Je ne saurais vous dire à quel point j’ai été touchée par le dévouement et le courage des gens merveilleux qui travaillent dans ce domaine, sachant en plus qu’à chaque jour, plusieurs d’entre eux sont prêts à risquer leur propre vie pour sauver celle des autres.

Quand arrive le printemps, je prends le temps de semer et de cultiver mon jardin pour ne pas perdre contact avec les produits de la terre, la nature et les saisons, et quand arrive l’automne et vient le temps de la moisson, je me réserve du temps pour fêter l’Action de grâce.
Tout comme une entreprise élabore et formule l’énoncé de sa mission selon les normes et les valeurs qui constituent sa raison d’être, je me suis moi-même arrêtée à un tel exercice. Certains de ces principes me servent invariablement de points de repère et me guident dans les choix importants que j’aie à faire, tant sur des questions professionnelles que personnelles. Ce sont des valeurs auxquelles j’aspire et il me fait très plaisir de partager une partie du fruit de cette réflexion avec vous.
Un autre projet qui me tient très à cœur fut la création du Falstaff Family Centre. Cette initiative a vu le jour dans le but de sauvegarder, dans la ville où je vis, le bâtiment d’un établissement scolaire abandonné et devenu obsolète, et de le moderniser et l’adapter à une nouvelle vocation. En travaillant de concert avec des gens de la communauté, nous avons pu transformer ce très beau bâtiment historique solidement construit près de la rivière, en centre au service des jeunes et de la communauté.

Savoir faire preuve de compassion et ne jamais oublier comment aimer.
Penser inclusivement.
Retrouver et perpétuer des valeurs nobles comme la vertu de la vérité, l’honnêteté, l’honneur et le courage.
Considérer nos aînés avec respect et être à l’écoute de ce qu’ils ont à nous enseigner.
Savoir faire preuve d’empathie.
Veillez sur les plus démunis de la société.
Promouvoir une ouverture sur le monde et défendre le principe de diversité.
Traiter les merveilles du monde naturel avec respect.
Se fixer des objectifs élevés et être fier de ses réalisations.
Être bien dans sa peau et prendre soin de son corps pour garder son esprit éveillé car, comme l’ont si bien dit les Grecs, “un esprit sain dans un corps sain”.
S’investir dans la vie communautaire car nous récoltons le fruit des efforts de ceux qui ont fait leur part avant nous.
Défendre les principes démocratiques et participer au processus démocratique, sans quoi la démocratie ne saurait survivre.
Faire preuve de diligence dans tout ce que nous entreprenons.
Chercher un équilibre, savoir prendre sa place et par moments, prendre le temps
de se recueillir seul.
Ne pas avoir peur de se passionner pour une chose.
Apprendre à devenir le porte-parole et le défenseur d’une personne ou d’une cause.
Être conscient de ses limites.
Attiser sa curiosité pour aviver la flamme qui nous anime.
Prendre sa vie en main et ne pas tomber dans le piège de penser que les choses
nous sont dues.
Ne jamais présumer et ne rien prendre pour acquis.
Ne pas se fier aux apparences; les choses ne sont pas toujours ce qu’elles
semblent être.

(suite du site off)

L’auteur-compositeur-interprète canadienne Loreena McKennitt assure elle-même la gestion de sa carrière internationale et la production de ses disques. Son étiquette indépendante, Quinlan Road, s’est taillé une place importante sur le marché mondial du disque. Au cours de ses vingt ans de carrière en tant qu’artiste de la chanson elle s’est mérité la reconnaissance de la critique internationale et des certifications or, platine et multi-platine dans quinze pays répartis sur quatre continents, grâce à son unique sonorité “celtique éclectique”.
Loreena est originaire de la province du Manitoba, au Canada. En 1981, elle s’est installée à Stratford, en Ontario, au Canada, où elle vit toujours aujourd’hui. Elle a joué et chanté dans plusieurs productions théâtrales au programme du Festival de Stratford du Canada, notamment The Tempest (1982) et The Two Gentlemen of Verona (1984), productions pour lesquelles elle a également composé de la musique.
Sa carrière d’artiste de la chanson a commencé en 1985 avec son premier album, Elemental. Lorsqu’elle a démarré son étiquette de disques Quinlan Road, Loreena gérait son entreprise depuis sa table de cuisine, vendant des albums par correspondance et organisant elle-même ses tournées à travers le Canada. Le catalogue Quinlan Road est aujourd’hui distribué à travers le monde par Warner Music (US), Universal Music (Canada et autres territoires incluant l’Italie et l’Espagne) et plusieurs labels indépendants dont Keltia Musique (France) et SPV (Allemagne).
En attendant, Loreena continue de gérer sa carrière de Stratford. Activement impliquée dans la vie communautaire de sa ville d’élection, elle a fondé d’importantes œuvres caritatives dans les domaines de la sécurité nautique et des services de soutien à la famille et à la jeunesse, œuvres dont elle supervise encore les activités aujourd’hui.

Avant de vous mettre l’adresse de son site off, je vous mets une des rares vidéos, celle-ci a été enregistrée à Winnipeg au Canada pour le jubilé d’or de la Reine d’Angleterre.

http://web1.tor.fastvibe.com/quinlan-road/wm/ladyofshalott_300k.asx

The lady Shalott a été composée par Loreena McKennitt sur des paroles de Alfred Lord Tennyson :

Joli texte traduit sur ce site. Texte très long, il faut zoomer pour le lire.

http://www.vostyx.net/uldlo/the_visit.html


Son site off dans la version française :

http://www.quinlanroad.com/homepage/index.asp?LangType=1036

Bonne lecture et bonne écoute!



Marie-Jo

Merci Marie... Perso, je n'accroche pas trop... mais c'est très agréable à entendre...

Dans le même genre, mais uniquement musicienne,
Gwenael Kerléo, Gwenael Kerleo est née en 1975 à Abidjan, mais elle revient très vite en Bretagne où elle passe toute son enfance. Ayant commencé à jouer de la harpe dès l'âge de 9 ans, elle commence à se produire, d'abord avec le groupe An Delenn, fondé avec une amie, puis en solitaire jusqu'en 1996.

Son site officiel
http://www.gwenaelkerleo.com/

Pour écouter :
http://breizh.nuxit.net/gwenaelkerleo/disco.html


Histoire de la harpe celtique

La harpe que l’on nomme aujourd’hui celtique est relativement récente, contrairement à ce que l’on pourrait penser . Son origine est certainement galloise et elle est considérée comme une reconstitution de la harpe médiévale . Il s’agit d’une harpe de plus petite taille que la « grande harpe » de concert et ses cordes sont moins tendues . C’est un instrument diatonique mais un système de palettes permet de remonter les notes des cordes d’un demi-ton . Son étendue est généralement de quatre octaves et une note . Ses caractéristiques en tant que harpe sont les suivantes :

- les courbures de son pilier et de sa console

- ses sculptures extérieures (facultatives pour les harpes modernes)

- sa trentaine de cordes

et pour tout savoir sur les harpes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harpe

ET J'aime aussi assez la musique de Myrdhin , ( un druide qui revient parmi nous !!!)
Myrdhin est un des plus réputés harpistes bretons. Il est tout simplement à l'origine du renouveau de la harpe en Bretagne observé dans les années 70. Il a composé ou arrangé de nombreux airs qui ont inspirés nombres de musiciens en Bretagne et il est à l'origine et depuis dirige le plus grand festival de harpe, qui se déroule chaque année depuis 1984 à Dinan : 'Les rencontres de la Harpe'.
Il a reçu de nombreuses distinctions (Triskell d'Or, Kan ar Bobl, Killarney, Nancy Richard's Trophy, prix de J.M.F. et de France-Musique). Myrdhin a aussi composé des musiques de scène ou de films (La Ceinture du Diable, 1984, ...). Il décline ainsi la harpe accompagnée de toutes sortes d'instruments, bretons ou non, au fil de ses voyages ou de ses rencontres avec d'autres musiciens traditionnels.
Mais Myrdhin, c'est également le groupe Afro Celt Sound System (nominé au Grammy awards 2000 catégorie World Music - Disques d'or en 1998 et 2000) et sa fusion unique.
Ce véritable harpeur (tel qu'il fut un des premier à se définir) forme aujourd'hui un duo avec son épouse, ZIL : Le duo Ars Celtica
L'album Run marque une nouvelle expérience : Myrdhin s'entourant cette fois ci de Philippe Lefèvre à la basse freetless et de Gabriel Jégo aux percussions. Entre rythmes magiques et mélodies envoutantes... une très belle surprise !

Pour connaître le musicien
http://www.telennvruk.com/pages/harpistes/personnalit%E9s/MYRDHIN.htm

http://www.cmtra.org/entretiens/archivelettres/lettre24/Myrdhin.html

Pour tout connaître sur le Druide
http://www.bretagne-celtic.com/rencontre_myrdhin.htm

et pour écouter ,
http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=592097&SID=26bd823f%2D6c26%2Dfa49%2D47db%2D8b6a141d01c0&UID=0603e9236%2D5312%2D1f37%2D77aa%2D23d046e5c94c&AID=&Origin=fnac%5Fgoogle&OrderInSession=1&TTL=100820061910&Fr=20&To=0&Ra=-28

et
http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1087986&SID=26bd823f%2D6c26%2Dfa49%2D47db%2D8b6a141d01c0&UID=0603e9236%2D5312%2D1f37%2D77aa%2D23d046e5c94c&AID=&Origin=fnac%5Fgoogle&OrderInSession=1&TTL=100820061918&Fr=20&To=0&Ra=-28

Au piano, j'aime beaucoup Didier Squiban

http://www.loz-production.com/didier_squiban/

http://www.pianobleu.com/squiban.html

pour écouter :

http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=712855&Origin=PIANOBLEU&OriginClick=yes

J'en ai fini pour la celtitude de ce soir

J’aime bien la sonorité de la harpe, c’est doux, les notes s’envolent…j’ai besoin par exemple de ce genre de musique pour me ressourcer après une journée de dur labeur (lol). Je n’ai pas de disques solos de harpe, mais j’aime écouter jouer : Loreena McKennitt, Alan Stivell et bien sûr Elisa Vellia…

Je connais Didier Squiban et ce disque. La transcription au piano de musique bretonne est plutôt bien réussie !

Extrait de vidéo
http://www.vodeo.tv/18-44-707-be-new-club-didier-squiban.html?visu=707

Cicise, pour info, un concert de Didier Squiban passe en live sur Internet demain vendredi 11 août à 21h.

http://www.loz-production.com

Par contre, j’ai beau chercher, je ne trouve pas de lien pour suivre le concert! Peut-être sera-t-il mis que demain ?



Marie-Jo

CONCERT GRATUIT DE DIDIER SQUIBAN EN DIRECT SUR INTERNET
Le vendredi 11 août 2006 de 21h à 23h

Pour assister au concert, cliquez ici (Le lien sera disponible à 20h30)
Pour voir le concert, vous devez installer Real Player



Je pense qu'il faut attendre 20h 30 pour avoir le lien, c'est ce que j'ai lu sur le site http://www.loz-production.com/

Enfin ! J’attendais ce moment depuis 1998…C’est avec une année de retard que le nouvel opus de Loreena McKennitt va sortir sous le titre de « AN ANCIENT MUSE » !

Quelques nouvelles de son site off :

La sortie mondiale du septième album studio de Loreena McKennitt, An Ancient Muse, aura lieu en novembre prochain.

Produit par Loreena et enregistré aux studios Real World en Angleterre, An Ancient Muse paraîtra le 21 novembre sous le label Universal Music Canada/Quinlan Road au Canada et sous le label Verve/Quinlan Road aux États-Unis.

Par ailleurs, An Ancient Muse paraîtra le 20 novembre en Europe et ailleurs dans le monde.

Le 21 novembre prochain, Universal Music Canada/Quinlan Road lance An Ancient Muse, le premier album de Loreena McKennitt à paraître sur ce label. Ce disque est le premier album studio qu’enregistre McKennitt depuis son succès multi-platine, The Book of Secrets paru en 1997. An Ancient Muse paraîtra simultanément aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud et au Japon, et à des dates ultérieures ailleurs dans le monde.
Produit par l’auteur-compositeur-interprète canadienne, “An Ancient Muse”, nous explique McKennitt,
“est un recueil de ‘carnets de voyage musicaux’”. Pour réaliser cet album, McKennitt entreprit des
lectures et des recherches qui la menèrent des steppes mongoles à la côte ouest de l’Irlande en passant par les îles méditerranéennes, s’inspirant une fois de plus de l’histoire des peuples celtes et mêlant cette fois la forme étudiée des ballades écossaises et irlandaises avec toute une tradition d’influences musicales issues de la Grèce, de la Turquie, de l’Espagne, de même que des pays scandinaves.
Suivant une formule invocatoire inspirée de l’Odyssée de Homère et énoncée en guise d’introduction :
“Ô Muse, conte-moi l’aventure de celui qui tant erra”— les neuf titres de cet album nous transportent
autour du monde et à travers les âges au pays des mythes et des légendes. Ainsi, l’histoire nous est contée par un preux chevalier écossais et sa belle anglaise, liés par l’amour et désunis par les affres de la guerre ; par les voyageurs de la Route de la Soie arrivant aux portes d’Istanbul ; par une princesse byzantine, témoin des Croisades ; par les Celtes nomades s’appropriant les terres du roi Midas ; et par Pénélope, la fidèle épouse d’Ulysse, scrutant la mer couleur de vin dans l’espoir d’apercevoir au loin son époux qui revient.

Qu’il s’agisse de la sonorité ondoyante de “Caravanserai”, des mouvements élégiaques de “The English « Ladye and The Knight » ou du ton plaintif de “Penelope’s Song”, l’éclectisme de cet album s’appuie largement sur le vaste éventail d’instruments exotiques utilisés : la harpe, la vielle à roue, la cornemuse irlandaise, le violoncelle, le kanoun, la clarinette turque, la lyra, le bouzouki et la nyckelharpa.
Aussi, la pléiade de musiciens accompagnateurs inclut Brian Hughes, Hugh Marsh, Caroline Lavelle, Manu Katché, Rick Lazar, Nigel Eaton, Steáfán Hannigan, Tal Bergman, Tim Landers ainsi que les musiciens grecs Panos Dimitrakopoulos, Socratis Sinopoulos, Haig Yazdjian et Giorgios Kontogiannis, sans oublier la participation des membres du Choristers of Westminster Abbey et de musiciens à cordes de grand renom.
En proie aux conflits et à l’incertitude, notre époque n’est pas sans en rappeler d’autres semblables,
quoique beaucoup plus lointaines. Or, le thème que propose McKennitt dans son album An Ancient Muse est qu’il n’en tient qu’à nous d’être à l’écoute des leçons que nous enseigne l’histoire. Il nous suffit de regarder un peu en arrière pour trouver des exemples de périodes historiques où la paix inter-religieuse et le métissage culturel ont contribué à renforcer le tissu social en rapprochant les communautés, toutes appartenances confondues.
“Je maintiens encore l’intime conviction,” écrit-elle dans l’introduction des notes explicatives de l’album
An Ancient Muse, “que nous sommes le point culminant de toute l’histoire qui nous précède et que ce qui nous unit les uns aux autres doit nécessairement être plus important que ce qui nous sépare.”

McKennitt a récemment donné trois représentations triomphales au mythique monument de l’Alhambra de Grenade en Espagne. Deux de ces concerts ont été filmés dans le cadre d’une émission spéciale pour la série télévisée Great Performances de PBS ; Loreena McKennitt – Nights From The Alhambra sera diffusée sur cette chaîne en début 2007.

Voici la présentation de l’album sur son site off :
http://www.quinlanroad.com/ecard/ecard-fre.html

http://www.quinlanroad.com/newsandviews/currentupdates.asp



Marie-Jo

Dernière actualité sur le site off avant la sortie mardi 21 novembre de « An Ancient Muse » :

Quinlan Road présente en exclusivité la première mondiale d’un vidéo live de la chanson "Caravanserai", le premier single extrait de l’album An Ancient Muse. Loreena McKennitt et ses musiciens ont été filmés dans le décor époustouflant de la rotonde Charles Quint sur le site du monument historique de l’Alhambra de Grenade, en Espagne, alors qu’ils interprétaient la chanson sur scène au mois de septembre 2006.


Vidéo live de « « Caravanserai»

http://www.quinlanroad.com/newsandviews/currentupdates.asp?id=580

Music and lyric: Loreena McKennitt

This glancing life is like a morning star
A setting sun, or rolling waves at sea
A gentle breeze or lightning in a storm
A dancing dream of all eternity

The sand was shimmering in the morning light
And dancing off the dunes so far away
The night held music so sweet, so long
And there we lay until the break of day

We woke that morning at the onward call
Our camels bridled up, our howdahs full
The sun was rising in the eastern sky
Just as we set out to the desert’s cry

Calling, yearning, pulling, home to you

The tents grew smaller as we rode away
On earth that tells of many passing days
The months of peace and all the years of war
The lives of love and all the lives of fears

Calling, yearning, pulling, home to you

We crossed the river beds all etched in stone
And up the mighty mountains ever known
Beyond the valleys in the searing heat
Until we reached the caravanserai

Calling, yearning, pulling, home to you
Calling, yearning, pulling, home to you

What is this life that pulls me far away
What is that home where we cannot reside
What is that quest that pulls me onward
My heart is full when you are by my side

Calling, yearning, pulling, home to you
Calling, yearning, pulling, home to you

Album en écoute sur le site off :

http://www.quinlanroad.com/explorethemusic/anancientmuse.asp


…Un titre, un univers que j’aime, voilà la chanson qui m’a fait découvrir il y a quelques années cette chanteuse: « The Mystic’s dream » parole et musique de L. McKennitt :

https://www.youtube.com/watch?v=2R69nV4HOaE

Les paroles :
http://www.quinlanroad.com/explorethemusic/maskandmirror.asp?id=89

Issue de l’album : http://www.quinlanroad.com/explorethemusic/maskandmirror.asp

Et si …

https://www.youtube.com/results?search_query=loreena+mckennitt&search=Search

Marie-Jo

Lorenna McKennitt est à Quimper les 24 et 25 juillet : http://www.festival-cornouaille.com/default.asp
Malheureusement le concert solo du 24 est complet.

Parmi toutes ses chansons, il y a :

http://fr.youtube.com/watch?v=9zE3oAZnsuc

SKELLIG :
Paroles et musique de Loreena McKennitt
Traduction : Thomas-Mary & Jocelyne


Oh, allume la chandelle, John
La lumière du jour est presque partie
Les oiseaux ont fini de chanter
Les cloches appellent tout le monde à la messe

Assieds-toi à côté de moi
Car la nuit est très longue
Il y a quelque chose que je dois te raconter
Avant que je reparte

J'ai rejoint la fraternité
Mes livres étaient tout pour moi
J'ai retranscrit les paroles de Dieu
Et beaucoup de l'histoire

Maintes années y étais-je
Juché au-dessus de la mer
Les vagues lavaient mes larmes
Le vent, ma mémoire

J'entendais l'océan respirer
J'exhalais le rivage
Je connaissais la cruauté de la tempête
Cette cruauté que j'endurais

Et ainsi les années sont passées
A l'intérieur de ma cellule précaire
Avec seulement une souris ou un oiseau
Mes amis, je les aimais bien

Et ainsi il vint à passer
Je venais là à Romani
Et maintes années il prit
Jusqu'à ce que j'arrive ici avec toi

Sur les routes poussiéreuses je marchais
Et sur les hautes montagnes
A travers les rivières profondes
Au-dessus du soleil sans fin

Au-dessous des fleurs de jasmin
Parmi ces cyprès
Je te donne maintenant mes livres
Et tous leurs mystères

Maintenant prends le sablier
Et tourne-le
Et lorsque le sable ne s'écoulera plus
C'est alors que tu me trouveras mort

Oh, allume la chandelle, John
La lumière du jour est presque partie
Les oiseaux ont fini de chanter
Les cloches appellent tout le monde à la messe

" …Quel degré élevé de sainteté ou quelle soif d'intimité avec Dieu ont amené les moines dans cet endroit perdu ? Solitude, prière, geste d'offrande ou d'expiation, quel que soit le motif qui l'a guidé, les ermites devaient ne pas avoir le vertige et être particulièrement sensibles à la beauté de la nature…"
Eileen Battersby, The Irish Times. http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=20132

…Il me revient ce souvenir : C'est une balade en terre irlandaise, dans le Ring of Kerry, une balade vieille de plus de vingt ans où les îles Skellig au loin, par un mois de juin pluvieux et gris, surgissaient comme des fantômes…