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 Comme un roman de Daniel Pennac

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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 17:02

Comme un roman de Daniel Pennac Commeunroman


Une vraie jubilation ce livre, je l’ai lu, il y a quelques années. Son style est parfait, c’est un essai sur la lecture écrit comme un roman, un vrai bijou ! thumleft

Extraits :

"Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres : le verbe « aimer »… le verbe « rêver »…
On peut toujours essayer, bien sûr. Allez-y : « Aime-moi ! » « Rêve ! » « Lis ! » « Lis ! Mais lis donc, bon sang, je t'ordonne de lire ! » -Monte dans ta chambre et lis ! Résultat?
Néant.
Il s'est endormi sur son livre. La fenêtre, tout à coup, lui a paru immensément ouverte sur quelque chose d'enviable. C'est par là qu'il s'est envolé. Pour échapper au livre. Mais c'est un sommeil vigilent : le livre reste ouvert devant lui. Pour peu que nous ouvrions la porte de sa chambre nous le trouverons assis à son bureau, sagement occupé à lire. Même si nous sommes monté à pas de loup, de la surface de son sommeil il nous aura entendu venir.
- Alors, ça te plaît?
Il ne nous répondra pas non, ce serait un crime de lèse-majesté. Le livre est sacré, comment peut-on ne pas aimer lire ? Non, il nous dira que les descriptions sont trop longues.
Rassuré, nous rejoindrons notre poste de télévision. Il se peut même que cette réflexion suscite un passionnant débat entre nous et les autres nôtres…
- Il trouve les descriptions trop longues. Il faut les comprendre, nous sommes au siècle de l'audiovisuel, évidemment, les romanciers du XIXe avaient tout à décrire… "
- Ce n'est pas une raison pour le laisser sauté la moitié des pages !

Ne nous fatiguons pas, il s'est rendormi.

D'autant plus inconcevable, cette aversion pour la lecture, si nous sommes d'une génération, d'un temps d'un milieu, d'une famille où la tendance était plutôt à nous empêcher de lire.
- Mais arrête de lire, voyons, tu vas te crever les yeux !
- Sors
Sors plutôt jouer, il fait un temps superbe.
- Éteins ! Il est tard !
Oui, il faisait toujours beau pour lire, alors, et trop sombre la nuit.
Notez que lire ou ne pas lire, le verbe était déjà conjuguer à l'impératif. Même au passé, on ne se refait. En sorte que lire était alors un acte subversif. À la découverte du roman s'ajoutait l'excitation de la désobéissance familiale. Double splendeur ! O le souvenir de ces heures de lectures chipées sous les couvertures à la lueur de la torche électrique ! Comme Anna Karénine galopait vite-vite vers son Vronski à ces heures de la nuit ! Ils s'aimaient ces deux-là, c'était déjà beau, mais ils s'aimaient contre l'interdiction de lire, c'était encore meilleur ! Ils s'aimaient contre père et mère, il s'aimaient contre le devoir de math à finir, contre la « préparation française » à rendre, contre la chambre à ranger, ils s'aimaient au lieu de passer à table, ils s'aimaient avant le dessert, ils se préféraient à la partie de foot et à la cueillette des champignons… ils s’étaient choisis et se préféraient à tout…Dieu de Dieu la belle amour !
Et que le roman était court.
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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 17:04

Soyons justes ; nous n’avons pas pensé tout de suite à lui imposer la lecture comme devoir. Nous n’avons pensé d’abord qu’à son plaisir. Ses premières années nous ont mis en état de grâce. L’émerveillement absolu devant cette vie neuve nous a donné une sorte de génie. Pour lui, nous sommes devenu conteur. Dès son éclosion au langage, nous lui avons raconté des histoires. C’était une aptitude que nous ne nous connaissions pas. Son plaisir nous inspirait. Son bonheur nous donnait du souffle. Pour lui, nous avons multiplié les personnages, enchaîné les épisodes, raffiné les chausse-trapes…Comme le vieux Tolkien à ses petits-enfants, nous lui avons inventé un monde. A la frontière du jour et de la nuit, nous sommes devenu son romancier.
Si nous n’avons pas eu ce talent, si nous lui avons raconté des histoires des autres, et même plutôt mal, cherchant nos mots, écorchant les noms propres, confondant les épisodes, mariant le début d’un conte avec la fin d’un autre, aucune importance…Et même si nous n’avons rien raconté du tout, même si nous nous sommes contenté de lire à voix haute, nous étions son romancier à lui, le conteur unique, par qui, tous les soirs, il glissait dans les pyjamas du rêve avant de fondre sous les draps de la nuit. Mieux, nous étions le Livre.
Souvenez-vous de cette intimité-là, si peu comparable.
Comme nous aimions l’effrayer pour le pur plaisir de le consoler ! Et comme il nous réclamait cette frayeur ! Si peu dupe déjà, et pourtant tout tremblant. Un vrai lecteur en somme. Tel était le couple que nous formions à l’époque, lui le lecteur, ô combien malin ! et nous le livre, ô combien complice !
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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 17:05

[…]

Et le voilà, adolescent reclus dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ces envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran glauque qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Autant dire cinq cents. 500 pages ! S’il y avait des dialogues, encore. Tu parles ! Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres, et, par-ci, par-là, la charité d’un dialogue – un tiret, comme une oasis, qui indique qu’un personnage parle à un autre personnage. Mais l’autre ne lui répond pas. Suit un bloc de douze pages ! Douze pages d’encre noire ! Ça manque d’air ! Ouh là que ça manque d’air ! Putain de bordel de merde ! Il jure. Desolé, mais il jure. Putain de bordel de merde de bouquin à la con. Page quarante-huit… S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages ! Il n’ose même pas se poser la question – qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. C’est extraordinairement compact, un livre. Ça ne se laisse pas entamer. Il paraît, d’ailleurs, que ça brûle difficilement. Même le feu ne peut pas s’insinuer entre les pages. Manque d’oxygène. Toutes réflexions qu’il se fait en marge. Et ses marges à lui sont immenses. C’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet contondant, un livre. Page quarante-huit, ou cent quarante-huit, quelle différence ? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof annoncer le titre. Il entend la question unanime des copains :
- Combien de pages ?
- Trois ou quatre cents…
- (Menteur…)
- C’est pour quand ?
- L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations :
- Quinze jours ? Quatre cent pages (cinq cents) à lire en quinze jours ! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur !
Monsieur ne négocie pas.
Un livre, c’est un objet contondant et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. C’est le livre. »Le livre . Il ne le nomme pas jamais autrement dans ses dissertations : le livre, un livre, les livres, des livres.
« Dans son livre : « Les Pensées », Pascal nous dit que… »
Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot « livre », en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbre, un livres de comptes…
Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation :
« Dans son livre : « Madame Bovary, Flaubert nous dit que… »
Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et chaque livre pèse son poids d’encyclopédie, de cette encyclopédie, de cette encyclopédie à couverture cartonnée , par exemple, dont on glissait naguère les volumes sous ses fesses d’enfant pour qu’il fût à la hauteur de la table familiale.
Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. Il s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure- la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insuportable fardeau de l’effort inabouti.
Ses paupières lui annoncent l’imminence du naufrage.
L’écueil de la page 48 a ouvert une voie d’eau sous sa line de résolutions.
Le livre l’entraîne.
Ils sombrent.
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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 17:07

[…]

"On ne force pas une curiosité, on l'éveille. Lire, lire, et faire confiance aux yeux qui s'ouvrent, aux bouilles qui se réjouissent, à la question qui va naître, et qui entraînera une autre question... Pour le moment je lis des romans à un auditoire qui croit ne pas aimer lire..."

[…]

Et, bien entendu, on n’aime pas lire. Trop de vocabulaire dans les livres. Trop de pages, aussi. Pour tout dire, trop de livres.
Non, décidément, on n’aime pas lire.
C’est du moins ce qu’indique la forêt des doigts levés quand le prof pose la question :
- Qui n’aime pas lire ?
Une certaine provocation, même, dans cette quasi-unanimité. Quant aux rares doigts qui ne se lèvent pas ( entre autres celui de la Veuve sicilienne), c’est par indifférence résolue à la question posée.
- Bon, dit le prof, puisque vous n’aimez pas lire…c’est moi qui vous lirai des livres.
Sans transition, il ouvre son cartable et en sort un bouquin gros comme ça, un truc cubique, vraiment énorme, à couverture glacée. Ce qu’on peut imaginer de plus impressionnant en matière de livre.
- Vous y êtes ?
Ils n’en croient ni leurs yeux, ni leurs oreilles. Ce type va nous lire tout ça ? Mais on va y passer l’année !
Perplexité…Une certaine tension, même…Ca n’existe pas, un prof qui se propose de passer l’année à lire. Ou il y a anguille sous roche. L’arnaque nous guette. On va avoir droit à la liste de vocabulaire quotidienne, au compte rendu de lecture permanent…
Ils se regardent. Certains, à tout hasard, posent une feuille devant eux et mettent leurs stylos en batterie.
- Non, non, inutile de prendre des notes. Essayer d’écouter, c’est tout.
Se pose le problème de l’attitude. Que devient un corps dans une salle de classe s’il n’a plus l’alibi du stylo-bille et de la feuille blanche ? Qu’est-ce qu’on peut bien faire de soi dans une circonstance pareille ?
- Installez-vous confortablement, détendez-vous…( Il en a de bonnes, lui…détendez-vous…)
La curiosité l’emportant, Banane et Santiags finit tout de même à demander :
- Vous allez nous lire tout ce livre…à haute voix ?
- Je ne vois pas très bien comment tu pourrais m’entendre si je le lisais à voix basse…
Discrète rigolade. Mais la jeune Veuve sicilienne ne mange pas de ce pain-là. Dans murmure assez sonore pour être entendue de tous, elle lâche :
- On a passé l’âge.
Préjugé communément répandu…particulièrement chez ceux à qui l’on a jamais fait le vrai cadeau d’une lecture. Les autres savent qu’il n’y a pas d’âge pour ce genre de régal.
- Si dans dix minutes tu estimes encore avoir passé l’âge, tu lèves le doigt et on passe à autre chose, d’accord ?
- Q’est-ce que c’est, comme livre ? demande Burlington sur un ton qui en a vu d’autres.
- Un roman
- Ca raconte quoi ?
- Difficile à dire avant de l’avoir lu. Bon, vous y ^tes ? Fin des négociations. On y va.
Ils y sont…sceptiques, mais ils y sont.
Chapitre 1 :

« Au dix-huitième siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables… »

[…]


Dernière édition par le Jeu 19 Oct 2006 - 17:14, édité 1 fois
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Marie57
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 17:09

Vous en voulez encore ?

http://palf.free.fr/argumentatif/pennac.htm

En argot, lire se dit ligoter.
En langage figuré un gros livre c’est un pavé.
Relâchez ces liens-là, le pavé devient un nuage. Daniel Pennac

Afin de connaître un peu plus Daniel Pennac :

http://www.comme-un-roman.com/auteur/daniel_pennac.htm


Salut, wavey

Marie-Jo
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 18:26

AAh la lecture...je pourrais pas m'en passer... Wink j'ai fait un petit break cet été, ça faisait une éternité que je n'étais pas restée plusieurs semaines sans un livre...mais là, c'est reparti...lol!!..

..je me demande comment c'est possible de ne pas aimer lire... indecis

Marie-Claude
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 21:09

Lire, c'est se sentir "habité"...ça n'arrive pas avec tous les livres et c'est Mr Pennac qui m'a permis de fermer un livre rasoir...bon enfin, je le faisais déjà mais là, je me suis sentie rassurée grâce à son autorisation study
...la première sensation de plaisir que j'ai eue en parcourant un livre, c'était un début d'été...j'ai commencé "Les deux nigauds" de la Comtesse de Ségur( probablement un prix Rolling Eyes ) et j'ai tout lu d'une traite, celui là et tous les autres, pendant tout l'été...c'était parti! J'en connais qui ont dû me trouver super sage!

Voilà! ça continue Wink
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Marie57
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeVen 20 Oct 2006 - 16:09

Comme pour la musique, je lis pour m’évader…J’achète très peu de romans français…je me sens plus attirée par la littérature étrangère….Je viens de commencer un roman policier suédois de Ake Edwardson : « Voile de pierre »

http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1845190&Mn=9&Ra=-1&To=0&Nu=2&Fr=3

- Au-delà du simple plaisir de lire, lorsque je vais à Paris, j’aime bien me rendre dans ces petites librairies étrangères : polonaises, lusophones, québécoises, anglophones…Même si vous ne parlez pas forcément ces langues, vous trouvez toujours des livres traduits en français, qui ne sont pas forcément distribués ailleurs… et j’aime cette ambiance fraternelle qui y règne, c’est un petit bout de leur pays, de leur histoire que je rencontre …

- Une autre librairie, une véritable caverne d’Ali Baba pour moi, peut-être la connaissez-vous ? C’est la librairie de l’Harmattan. Là, vous allez à la rencontre du monde…Où aurais-je pu trouver ces quelques poèmes du poète afghan : Latif Pedram, et ce livre ?…Que là !

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=article&no=2611&motExact=0&motcle=latif%20pedram&mode=AND

Plusieurs étagères sont consacrées à l’Afghanistan, une très grande part à l’Afrique aussi…En fait, tous les continents y sont représentés….Voilà, c’était ma petite parenthèse parisienne bounce

Marie-Jo
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Swinging
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeVen 8 Juin 2007 - 11:45

je serai pour qu'on l'inscrive au programme des IUFM et qu'on en rende la lecture obligatoire à tout ministre de l'éducation nationale, ils signeraient sans doute moins d'âneries....
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Chris 83
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Chris 83


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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitimeDim 11 Nov 2007 - 19:12

D'autant que " Chagrin d'école" est vraiment un livre à lire et qu'il mérite le Renaudot.. je l'avais commandé avant la " Distribution des prix"...
Daniel Pennac, j'aime infiniment! bravo

On en reparle...
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MessageSujet: Re: Comme un roman de Daniel Pennac   Comme un roman de Daniel Pennac Icon_minitime

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