Carpe Diem
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
ConnexionS'enregistrerAccueilPortailRechercherDernières imagesGalerie
Derniers sujets
» Ce que tu écoutes en ce moment...
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Dominique D Mar 28 Mar 2017 - 16:01

» Le Grand Orchestre du Tricorne
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Dominique D Mer 11 Jan 2012 - 11:07

» Skip The Use
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Dominique D Mer 21 Déc 2011 - 10:00

» Flying Pooh
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Dominique D Mer 19 Oct 2011 - 6:18

» ALLAIN LEPREST
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar chantal Sam 20 Aoû 2011 - 15:01

» Message pour tous
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Mimi Dim 29 Mai 2011 - 23:33

» The Strokes
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Mimi Mar 10 Mai 2011 - 1:19

» Louis Ville
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar anfantin Sam 9 Avr 2011 - 22:40

» Sanseverino
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Mimi Ven 8 Avr 2011 - 0:10

» Courir les Rues
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Swinging Sam 26 Mar 2011 - 10:55

» Anglo Dinelo
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Mimi Ven 25 Mar 2011 - 6:46

» Genesis
Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimepar Mimi Dim 20 Mar 2011 - 23:48

Voir mes statistiques SG
*
Cliquez sur le logo SG pour consulter les statistiques du forum
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Bruce Davidson ( photographe)

Aller en bas 
AuteurMessage
Marie57
Membre actif
Membre actif
Marie57


Nombre de messages : 321
Localisation : Près d'une note de musique...
Date d'inscription : 19/07/2006

Bruce Davidson ( photographe) Empty
MessageSujet: Bruce Davidson ( photographe)   Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimeMar 13 Fév 2007 - 20:19

J’aime beaucoup ce photographe. Si je vous en parle c’est qu’une exposition lui est consacrée à Paris.

« Bruce Davidson invité de la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris. L’occasion de découvrir le travail de ce photographe américain, trop rare de ce côté-ci de l’Atlantique. L’exposition revient sur son parcours aux côtés de la communauté noire en évoquant deux temps forts de sa carrière. Avec Time of Change, Bruce Davidson témoigne du combat des droits civiques dans les années 60 et avec 100e Rue, il nous plonge au cœur de East-Harlem entre 1966 et 1968, quartier alors complètement déshérité. Dans les deux cas, le même regard militant.

Bruce Davidson, de prime abord ce nom ne vous dira peut-être rien. Et c’est tout à l’honneur de la Fondation Henri Cartier-Bresson de corriger ce défaut de notoriété. En d’autres termes, d’offrir à ce photographe américain né en 1933, de se poser. Mieux de s’exposer en une centaine de clichés en noir et blanc, tous pris aux Etats-Unis dans les années 60 et qui nous dévoilent deux séries parmi les plus importantes du travail de Bruce Davidson. C’est d’abord, au premier étage de la Fondation, Time of change ou le combat des Noirs pour l’égalité des droits. Vient ensuite, au deuxième, 100e Rue, témoignage accablant sur les conditions de vie dans ce quartier de New York alors coupé de la ville, Harlem. Et avec nous, ce jour-là, au dernier étage, Bruce Davidson, un homme à l’image de ses photographies, d’une profonde humanité. Son mot préféré, dignité.

Time of change (1961-1965)
En 1961, Bruce Davidson est reporter de presse pour l’agence Magnum qu’il a rejoint trois ans plus tôt. Il rentre d’Angleterre où, à l’automne 1960, il a passé deux mois pour le compte de Queen, un magazine anglais. Il vient de quitter le tournage des Misfits de John Huston où, durant une dizaine de jours, il a photographié, entre autres, Marylin Monroe. C’est à ce moment-là, en mai 1961, que le mouvement des droits civiques commence à faire parler de lui, aux Etats-Unis. «Le premier bus de la liberté a été incendié en Alabama et tous les militants ont été battus [par les Blancs] et arrêtés. Il n’y a alors ni presse ni police», se souvient Bruce Davidson qui décide alors de monter dans le second autobus prévu pour rallier Montgomery (Alabama) à Jackson (Mississipi). «J’étais naïf à l’époque», admet-il, lui qui, poursuit-il, a «grandi dans la banlieue de Chicago sans jamais avoir côtoyé les gens de couleur». Faut-il mettre ce geste sur le compte de l’intuition, toujours est-il qu’il emboîte le pas à ces jeunes étudiants, Noirs et Blancs, luttant contre la ségrégation. Sans même d’ailleurs que Magnum ne le lui demande. «Cette expérience […] m’a changé. Pour la première fois, j’ai ressenti ce qu’était la peur, j’ai entendu des insultes, vu la violence et j’ai vu le courage aussi». L’expérience durera finalement quatre ans. De marches en manifestations, quatre années vécues, comme il le rappelle, «de l’intérieur parce que je marchais avec eux. […] J’avais reçu une bourse de la Fondation Guggenheim pour photographier la jeunesse en Amérique. Et je me disais que la jeunesse en Amérique à ce moment-là, c’étaient ces Noirs et ces Blancs qui étaient en danger».

Si Bruce Davidson se défend d’être devenu un «militant», il ne cessera de témoigner en faveur de la cause des Noirs. En photographiant la suprématie blanche mais également la farouche détermination des Martin Luther King, Malcom X et autres centaines d’anonymes prêts à en découdre pour défendre leur rêve en un monde meilleur. Et surtout en allant à la rencontre des populations du sud des Etats-Unis, parquées à la périphérie des villes dans des cabanes en bois, délabrées et insalubres, tout droit sorties du roman «Autant en emporte le vent». En témoigne la photographie de cette mère tenant son bébé dans les bras, prise à l’intérieur et à l’extérieur de ce qu’il convient d’appeler un taudis. Un cadre indigne qui tranche singulièrement avec l’extrême dignité de cette femme. Tout le travail de Bruce Davidson tient justement dans ce contraste, dans cette manière de magnifier son sujet, et en tout cas, de le respecter. A telle enseigne qu’il lui est arrivé très fréquemment de partir à la recherche de ceux qu’il a photographiés 25 ou 30 ans plus tôt. Et de les retrouver. A l’instar de ce bébé, devenu aujourd’hui une jeune conseillère en assurances. Et ça «grâce au droit de vote qui a été accordé aux Noirs durant l’été 1965», souligne Bruce Davidson, en guise de conclusion à cette lutte de quatre années qu’il n’a pas seulement suivie mais bel et bien accompagnée.

100e Rue (1966-1968)

Si comme le suggère l’intéressé, «pour comprendre mon travail, il faut toujours regarder ce qui précède», on ne s’étonnera pas de retrouver, deux ans plus tard, Bruce Davidson à Harlem. Et plus précisément à East-Harlem qui, en 1966, était considéré comme l’un des quartiers de New York les plus délabrés en matière de logement. Monceaux de détritus dans les rues, bâtiments en ruines, rats et fenêtres brisées bref, un environnement là encore indigne que Bruce Davidson va donc investir, visiter durant deux ans. Non plus à la manière d’un reporter. Mais plutôt sur le mode d'un «picture man», ainsi qu'on l'avait surnommé dans le quartier. Plus d’appareil photographique en bandoulière… Il décide cette fois de travailler avec un appareil sur pied. «J’étais là disponible. Et peut-être que quelqu’un viendrait et me dirait ‘Ma mère est assise sur le lit, est-ce que vous voudriez la photographier ?’», se souvient Bruce Davidson qui a réussi ainsi à forcer le scepticisme des habitants du quartier. «Je me souviens du tout premier jour de mon arrivée dans le quartier. J’étais tout seul […] Et alors, une femme est venue vers moi. Elle m’a demandé, ‘Qu’est ce que vous faites là ?’…En fait, elle a plutôt dit, ‘Qu’est ce que vous faites là, chéri ?’…J’ai répondu, ‘ben je photographie le ghetto’…Alors elle m’a dit, ‘Oh crois-moi, chéri, ce que tu appelles le ghetto, moi je l’appelle ma maison’….Et ça, ça m’est toujours resté».

A tous ceux et celles qui se feront tirer le portrait, il donnera à chaque fois un tirage : «ça doit faire environ 2 000 photographies dont je ne sais pas ce qu’elles sont devenues si ce n’est qu’elles ont vieilli et qu’elles ont aujourd’hui de la valeur», s’exclame-t-il dans un sourire avant d’ajouter qu’à l’époque, il espérait surtout que ces tirages plaideraient en faveur d’une rénovation du quartier et permettraient donc à ces populations démunies d’obtenir vite «un coin chaud pour l’hiver». Et toujours, que ce soit ici, dans le Harlem espagnol, ou dans le Sud des Etats-Unis, cette préoccupation de décrire le désespoir, dignement.

Bruce Davidson à la Fondation Henri Cartier-Bresson, l’opportunité enfin de feuilleter une œuvre documentaire magistrale en attendant de retrouver, en juin, le photographe américain à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, où il présentera ses derniers travaux sur les jardins de la capitale.
Ou l'art de rattraper doublement le temps perdu. Avec, en prime, au printemps prochain, la publication aux éditions Steidl de ses photographies réalisées à la fin des années 50 dans un cirque avec l'inoubliable figure de ce nain pris devant le chapiteau, la cigarette aux lèvres, triste et solitaire dans le soir tombant. »
http://www.rfi.fr/actufr/articles/086/article_49325.asp

Vous pouvez suivre ses œuvres photographiques en faisant défiler ces photos… de : « Brooklyn gang » , « Time of change », « East I ooth Street », « Subway », « Central park ».

http://www.art-dept.com/artists/davidson/

Lieu de l’exposition : http://www.henricartierbresson.org/prog/PROG_expos_fr.htm
Dates : du 17 Janvier 2007 au 22 Avril 2007
Revenir en haut Aller en bas
Marie57
Membre actif
Membre actif
Marie57


Nombre de messages : 321
Localisation : Près d'une note de musique...
Date d'inscription : 19/07/2006

Bruce Davidson ( photographe) Empty
MessageSujet: Re: Bruce Davidson ( photographe)   Bruce Davidson ( photographe) Icon_minitimeMar 13 Fév 2007 - 20:22

Je vous mets également le site de l’agence Magnum où vous pouvez découvrir bien d’autres talentueux photographes…

http://www.magnumphotos.com/Archive/C.aspx?VP=XSpecific_MAG.StaticPage_VPage&SP=photographers_list&l1=0&XXAPXX=SubPanel10

….Là, Christopher Anderson…
http://www.magnumphotos.com/Archive/c.aspx?VP=XSpecific_MAG.StoryDetail_VPage&pid=2K7O3R1N397A

Marie-Jo wavey
Revenir en haut Aller en bas
 
Bruce Davidson ( photographe)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Carpe Diem :: Spectacles et Expo culturelles-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser