Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)

Tu n'es pas seul(e) à être seul(e) a été écrit par Stéphanie Janicot en 2005



Présentation

La solitude est partout, dans la prosmicuité d'une loge de concierge, dans le coeur d'une adolescente ingrate ou d'une jeune femme branchée, dans l'exaspération d'un couple marié depuis trop longtemps, dans les yeux d'un bébé qui attend sa mère...partout. Et l'on voudrait nous faire croire que ces instruments( téléphone, portable, télévision, Internet...) destinés à nous relier au monde peuvent y changer quelquechose. Mais c'est tout le contraire.

La preuve en 16 nouvelles légères et graves, 16 scènes prises sur le vif, dans un immeuble où chacun se croise sans vraiment se voir

C'est le genre de livre qui se lit très vite...l'écriture est agréable , le sujet, d'actualité...la solitude, le mal du siècle...même entouré, nous sommes seuls, même pourvus des nouveaux moyens de communications, nous pouvons nous sentir seuls...pas forcément seuls physiquement mais seuls dans nos retranchements...attention!!ce n'est pas triste ,juste lucide ...je vous le conseille...parfois, nous portons un jugement sur une personne sans rien connaître d'elle et nous passons à côté de l'essentiel....

...à lire si la pile n'est pas trop haute...

Du même auteur... Non, ma mère n'est pas un problème



Non ma mère n’est pas un problème est le sixième roman de Stéphanie Janicot. La romancière s’est faite remarquer il y a quelques années avec Les Matriochkas, salué par la critique et couronné de plusieurs prix littéraires. Ce nouvel ouvrage relate le récit croisé d’Aaron-Pierre, né d’un mariage mixte entre une juive et un non-juif et de sa mère Anna depuis le jour de ses noces dans les années 60.


Anna-Smadar Lévi a 20 ans lorsqu’elle épouse Olivier, avocat issu du milieu bourgeois versaillais. Après la naissance de leur fils Aaron, le couple s’enlise rapidement et Anna de raconter son désarroi de femme mariée et devenue mère trop tôt. L’idée du livre n’est pas donc pas tellement de confronter deux milieux religieux et culturels différents mais de dresser le portrait d’un fils et de sa mère se libérant peu à peu du joug de son mari.

Aaron, lui cherche chez le psy et sur les conseils de la femme qu’il tente d’épouser en quoi justement sa mère pourrait être un obstacle à sa vie d’homme. D’ailleurs, Elie Cohen, le pédiatre d’Aaron dit à Anna dans un des chapitres : "C’est bien un truc de juif ça de payer une fortune pour pouvoir parler de sa mère". Seulement, Aaron parle réellement peu de sa mère. Il préfère d’abord s’étendre sur son métier de journaliste, les femmes de sa vie et son statut d’éternel d’adolescent de 35 ans. Au fur et à mesure, la relation psy-patient va prendre une autre tournure....

Evidémment, vous pourrez voir Aaron comme un ersatz littéraire des personnages juifs de Woody Allen d’autant plus qu’il souffre de maux en tous genres et toujours à un moment critique de sa vie. Une hypocondrie qu’il a peut-être gardé de sa mère qui l’emmenait perpétuellement chez le pédiatre pour échapper à la monotonie du domicile conjugual.

Janicot, elle, n’est pas dans la fulgurance littéraire. Mais le tout est écrit avec justesse des mots et des situations, laissant la part belle à l’humour et à des personnages attachants. Une fine analyse de l’impact des non-dits entre une mère et son fils.


C'est un livre tendre et drôle...Janicot est forte à décortiquer le psychisme des êtres...à lire aussi...

Stéphanie Janicot est née à Rennes en 1967. Elle est rédactrice à Bayard Presse et vit à Paris. Son premier roman, les Matriochkas (1996), a été salué par la critique et par plusieurs prix (Prix Goya, Prix Palissy, Prix René Fallet, etc.) Elle a ensuite publié Des profondeurs… (1997), Salam (1999) et Ulysse (2000) avec Jean Trolley.

Une bretonne avec qui je vais certainement faire connaissance ... quelques livres faciles entre deux chapîtres d'un livre ardu, je mets sur ma pile,

Un peu retenue après ces deux posts, vous m'avez devancée Cicise et vous avez bien fait...hé oui! une bretonne mais je n'ai pas fait exprès...promis!! ....Stéphanie Janicot est également journaliste pour le magazine littéraire 'Muze', qui a vu le jour en septembre 2004.
...Je vous ai parlé de ces livres parce j'avais lu "Non, ma mère n'est pas un problème" il y a quelques années et que son nouveau livre Cet effrayant besoin de famille venait de paraître... je vais l'emmener en vacances...entre les deux, j'ai voulu lire celui sur la solitude...



Présentation

Santa a 36 ans, elle est serveuse dans un bar des Halles, sa carrière de comédienne est en panne et ses amours inaboutis. Elle vient de rompre avec son amant et de renouer le fil avec Marco, son neveu qu'elle n'a pas revu depuis 10 ans. A sa mort, son père avait laissé une situation familiale complexe -, bâtie sur le mensonge. Santa connaissait l'existence de ses deux aînés, issus d'un premier mariage, mais lors de l'ouverture du testament paternel, elle allait découvrir l'existence d'un autre demi-frère et de son fils, Marco. Aujourd'hui, Marco a 25 ans, il vit à Rome et s'occupe d'enfants des rues - une sorte de famille qui demande surveillance et affection. Pour que le lien ténu et profond qui unissait Santa et Marco puissent s'ancrer, il leur faudra explorer les secrets de famille dont les blessures restent vives.



à suivre