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 World music

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Marie57
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Marie57


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MessageSujet: World music   World music Icon_minitimeMar 31 Oct 2006 - 17:46

Des voix captivantes, des musiques qui vous transportent, c’est aussi cela la World music…En faisant un petit rangement dans mes CD, voilà ce que j’ai trouvé…et voulais vous en faire écouter quelques-uns…

Osmose parfaite entre la musique et la voix. Fermez simplement les yeux et écoutez…

Mon premier CD :

Lama Guyrmé et Jean-Philippe Rykiel : « Rain of Blessings - Vajra Chants »

http://www.realworldrecords.com/action.lasso?-response=/catalogue/player/qt_player.html&-token.rwrID=cdrw85&-nothing

Le Lama Gyurmé et Jean-Philippe Rykiel signaient l’album : « Songs of Awakening ». Cet album qui fait figure d’ovni dans le paysage musical de l’époque va connaître un succès aussi inattendu qu’exceptionnel…

Né au Bhoutan en 1948 (un royaume proche du Tibet, indépendant depuis 1951), Lama GYURME manifeste très tôt d'exceptionnelles qualités et une forte attirance pour la vie monastique. À l'âge de 4 ans, il est confié au Monastère de Djang Tchoub Tcheu Ling (Bhoutan) où se révèle rapidement son penchant très net pour la musique sacrée. Depuis Lama GYURME est devenu un noble enseignant de la tradition Kagyüpa (l'école de la Lignée Orale).
Il nous propose ici - mises en musique par Jean-Philippe Rykiel -, 6 prières chantées. Un disque providentiel, d'une rigueur envoûtante et d'une gravité extatique. UN CLASSIQUE !
Le Lama GYURME a depuis été invité à chanter 4 chansons inédites sur la Bande Originale du superbe film de Eric Valli : " Himalaya "

Jean-Philippe Rykiel, talentueux pianiste français, a travaillé en tant que compositeur et arrangeur, avec Leonard Cohen, Salif Keita, Jon Hassell, Papa Wemba et Youssou N'Dour. Ce disque, enregistré en collaboration avec Lama GYURME, connut dès sa sortie en 1994 un succès retentissant à travers le monde... Cela lui vaudra d'être remarqué par Peter Gabriel qui a décidé de réunir à nouveau Rykiel et Lama GYURME pour un second album http://www.lastcallrecords.com/stories/LamaGyurme_fr.html

http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=838544



Deuxième CD :

Iarla Ó Lionáird : « I Could Read The Sky ».

http://www.realworldrecords.com/action.lasso?-response=/catalogue/player/qt_player.html&-token.rwrID=cdrw84&-nothing

Dans cet album, le chanteur pianiste et compositeur irlandais Iarla O Lionaird présente la musique qu’il a écrit pour le film I Could Read the Sky (de la réalisatrice Nichola Bruce, d’après le livre de Timothy O’Grady). Il y a quelque chose de fascinant dans sa manière de puiser au patrimoine musical et aux ressources des instruments traditionnels irlandais, d’y associer la scansion du rappeur Ri-Ra, le chant dense de Sinead O’Connor, de l’ambiance méditative, des bruits de chantier. Une musique tantôt ancrée dans le réel, tantôt propulsée vers des atmosphères éthérées. F. C
Ragga ( humanité presse )

http://www.iarla-o-lionaird.net/

http://www.iarla-o-lionaird.net/photographs.html

Iarla Ó Lionáird fait aussi partie du groupe Afro Celt Sound System

http://www.amazon.fr/Could-Read-Sky-Iarla-OLionaird/dp/B00004R9C4/sr=1-1/qid=1162300348/ref=sr_1_1/402-5129325-1220121?ie=UTF8&s=music


Dernière édition par le Mer 29 Nov 2006 - 15:37, édité 1 fois
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Marie57
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeMar 31 Oct 2006 - 17:49

[…]
Troisième CD : on va aller du côté des filles…
Sheila Chandra : « Moonsung »

http://www.realworldrecords.com/action.lasso?-response=/catalogue/player/qt_player.html&-token.rwrID=cdrw77&-nothing

Née de parents indiens, la petite Sheila de l’Angleterre n’a jamais porté de couettes et ne représente pas la petite fille d’anglais moyens. Dès l’âge de onze ans, sa passion pour la musique la porte à suivre l’enseignement spécialisé de l’école de variétés Italia Conti. Pendant 5 ans, elle s’initie à l’art du chant et de la danse, mais l’art, tel qu’enseigné dans cette usine à rêves grand public, ne correspond guère à sa sensibilité. Plus attirée par le gospel et la soul, elle fait davantage confiance à ses intuitions qu’aux cours pré-formatés de ses professeurs. Il n’empêche que c’est grâce à une cassette réalisée au sein de l’école qu’elle fera la connaissance du compositeur Steve Coe. Leur collaboration démarre avec le groupe pop Moonsoon, dont le premier single "Ever so lonely", classé au top 10 durant l’été 1982, fera de Sheila la première pop star indienne, dix ans avant l’engouement du public pour l’Asian Vibes. Mais ce succès est météorique et le groupe se désintègre au bout de six mois. Quoi qu’il en soit, Sheila et Steve se sont trouvés. Ensemble, ils expérimentent les possibilités d’interconnections entre les cultures indiennes et celtes. En dix ans, ils parviennent à se forger un style unique où les arrangements spacieux de Steve Coe sont aux services de la voix translucide de Sheila Chandra et où la quête est autant musicale que spirituelle. ( Mondomix )

http://translate.google.com/translate?sourceid=navclient&hl=fr&u=http%3a%2f%2fwww%2esheilachandra%2ecom%2finformation%2fbiog%2ehtml


http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=765017&Mn=2&NID=2831955&Ra=-28&To=0&Nu=2&Fr=2

Quatrième CD :

Mari Boine « Gula Gula »

http://www.realworldrecords.com/action.lasso?-response=/catalogue/player/qt_player.html&-token.rwrID=cdrw13&-nothing

Bon, je ne vais pas m’étendre sur Mari Boine ( lol ), j’en avais déjà parlé sur un autre topic. C’est vrai, sa voix m’enchante, me transporte…

Un petit rappel tout de même :
Née en laponie, au nord de la Norvège, Mari a reçu de ses parents une éducation chrétienne trés stricte qui banissait toute tradition saami, y compris le chant traditionnel, en raison de ses liens avec le chamanisme. A l'âge de 20 ans, et alors que Mari se destinait à devenir une norvégienne modèle, une manifestation contre la construction d'une centrale électrique en territoire lapon lui fait soudain prendre conscience de son identité éthnique saami, que son éducation avait refoulé. Dès lors, bien décidée à retrouver ses racines culturelles, Mari commence à écrire ses textes et à les chanter. S'inspirant du groupe saami Daednugadde Nuorat et du chanteur Ailohas, la chanteuse part à la recherche des chants traditionnels de son peuple.
En 1986, Mari réalise son premier disque en solo sur un support vinyl, After the Silence, qui contient des ballades et des chansons pop-rock. En 1988, le théâtre sami utilise ses chansons pour monter une série de saynètes. En 1989, suite à ce travail coopératif avec le théâtre saami, Mari réalise son deuxième album Gula Gula. L'année suivante signe sa consécration : l'album est diffusé avec succès sur la scène internationnale sous le label Real World. En quelques mois, Mari devient l’une des artistes phares de la musique éthnique ainsi que l’ambassadrice artistique des saamis.
En 1998, après une dizaine d'année d'existence, le groupe Mari Boine Band est reformé avec de nouveaux membres, à l'exception de Roger Ludvigsen, le guitariste qui suit Mari depuis ses débuts.
Mari Boine Persen a su relever le défi de la reconnaissance et de la renaissance culturelle en valorisant ses origines à travers des textes de chansons particulièrement engagés et une alchimie harmonieuse entre ses quatre sources d'inspirations :
 le fonds de tradition ancestrale saami (chant de gorge joik et pulsation au tambour rituel) ;
 les sons contemporains électro-acoustiques (guitare acoustique et électrique, basse, syntétiseur électronique) ;
 les influences musicales internationales (la pop, le rock, le jazz, etc.) ;
 les musiques éthniques des autres peuples (flûtes andines, charango, percussions africaines, etc.) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mari_Boine_Persen

http://www.amazon.fr/Gula-Mari-Boine-Persen/dp/B000000HO9
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeMar 31 Oct 2006 - 17:53

Anthologie de la musique World sur le site d’Universal :

La musique World, une planète d'émotions…

World music ? L'expression est apparue... en 1906. Puis, plus rien, jusqu'au milieu des années 80. La légende raconte que l'appellation serait venue d'un détaillant de disques à Londres spécialisé en jazz, blues, reggae et autres musiques dont il ne savait trop où placer les disques, c'est-à-dire essentiellement des enregistrements de musiques africaines, indiennes, latino-américaines, moyen-orientales. Ainsi, la musique millénaire du didjeridoo des aborigènes australiens pouvait côtoyer sous la même étiquette les fleurons de la MPB, musique populaire brésilienne née dans les années 70.
Plus sérieusement, l'été 1987, la salle du pub nord-londonien The Empress of Russia a accueilli une série de débats entre deux ou trois dizaines de représentants de labels discographies, de tourneurs, de managers et de journalistes spécialisés en musique africaine essentiellement et de plus en plus de rythmes venant d'autres coins méconnus de la planète. La discussion portait sur la manière de promouvoir ces musiques et surtout de les faire accepter par les détaillants (anglo-saxons) de disques en leur donnant une étiquette reconnaissable pour les présenter, les stocker, les gérer, bref inventer leur marketing. Tout le monde aurait fini par se mettre d'accord sur l'expression world music, musique du monde en français.

Le reste du monde commence au bout de la rue :

Chez les grands disquaires anglo-saxons, Mireille Mathieu, Jacques Brel, Patricia Kaas, les Gypsy Kings ou Khaled sont identiquement rangés au rayon world music. Vu de Paris, le rock celte des Pogues ou la country music des plaines nord-américaines seraient aussi à placer en catégorie world music. " Range-tout ", la world music, c'est tout et son contraire. Rock mexicain, jazz russe, bourrée auvergnate, danse du scalp ou psalmodie protestante ? Ce travestissement marchand concilie aussi bien ethno-beat, afro-beat, ethnic music, sono mondiale, arts traditionnels, folk mondiale branchée, folklore figé, roots, fusion. Elvis Presley l'avait déjà fait : cheveux noirs gominés comme un acteur de Bombay, bronzé comme un cheb du raï d'Oran, roucouleur avec ukélélé d'Hawaii et furieux pelvien avant la soca, la lambada, le zouk. C'était bien le King creole ! Peter Gabriel, Brian Eno, David Byrne, Bill Laswell, Paul Simon, Steve Hillage ou Sting ont compris la leçon en allant chercher d'autres sons du monde pour nourrir leur rock, leur pop ou leurs recherches avant-gardistes...
Quelques rares Occidentaux ont découvert qu'à l'occasion du premier Festival panafricain d'Alger en 1969, les Africains ont inventé des métissages insensés, électriques, entre leurs traditions ethniques et les airs en vogue du moment, jazz, rhythm'n'blues, mambo, rock, funk alors que la Sud-Africaine Miriam Makeba a chanté dès 1967 le premier tube international africain "Pata Pata". Dès 1973, le saxophoniste Manu Dibango lance de Paris "Soul Makossa", un rhythm'n'blues basé sur une musique de danse de la forêt camerounaise qui fera le tour de la planète en attendant que l'Occident commence à vraiment s'intéresser à la musique africaine dès le début des années 80 quand y débarquent les Salif Keita, Youssou N'Dour, Tambour du Burundi, mêlant pêle-mêle musiques purement traditionnelles et rythmes modernes. Bref, la musique africaine a inventé la world music, aujourd'hui largement reconnue et englobant en fait tout ce qui n'est pas identifié dans les grandes catégories des musiques populaires comme le rock, la pop, le jazz, le blues. La world music c'est le reste du monde qui peut commencer au bout de la rue et finir à l'autre bout de la planète...
http://www.universalmusic.fr/servlet/FrontKindServlet?action=anthology&kind=3

Je terminerais par ces quelques mots cueillis d’un discours de Jean-François Bernardini du groupe I Muvrini :

« …Chanter une terre, ce n’est jamais que chanter toutes les terres du monde. Chanter sa langue, sa culture, c’est accueillir toutes les langues, toutes les cultures du monde, simplement, en les aimant….L’harmonie, ce n’est pas une note, une musique isolée, séparée des autres. L’harmonie, ce sont nos différences sous un même toit de même dignité.
La plus belle des traditions, c’est la création, des racines jusqu’aux récoltes sur le chemins des identités tolérantes, des reconnaissances réciproques, des appartenances fraternelles, des cultures solidaires… »

En guise de remerciements et pour terminer, une chanson mais, surtout un disque que j’aie découvert grâce à vous ! bravo

http://www.realworldrecords.com/action.lasso?-response=/catalogue/player/qt_player.html&-token.rwrID=cdrw14&-nothing

A+ wavey

Marie-Jo
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeMar 31 Oct 2006 - 19:09

Il y a longtemps que je ne l'avais pas écouté... merci Marie de nous rappeler Geoffrey Oryema entre autres... c'est toujours aussi agréable à entendre Wink

J'aime bien aussi ton premier CD, Lama Guyrmé
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Britanya
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeLun 6 Nov 2006 - 12:44

Manu Dibango, Salif Keita, Youssou N'dour, je connais bien, c'est tout une époque de ma vie... c'est à voir sur scène, ça dégage!...et il est bien difficile de rester statique!


Sinon...j'ai un problème avec les liens "realworldrecords", ils me font tout sauter à chaque fois... scratch
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeMer 29 Nov 2006 - 15:41

J’hésitais à savoir dans quel topic j’allais mettre Gilles Servat…Comme il est classifié « World » par les maisons de disques et c’est bien dans cette partie que vous trouverez ces nombreux albums chez les disquaires.
... Combien d’années la « Blanche Hermine » m’a accompagnée aux sons de guitares amis ? http://www.gilles-servat.com/textes01/lablanchehermine.txt


Né à Tarbes, arrière petit fils d’un Ariégeois montreur d’ours, Gilles Servat a autant construit sa «Bretonnitude», comme il l’appelle, qu’il en a hérité de ses parents Nantais.

Une construction entamée il y a plus de 35 ans après un passage mémorable à l’Ile de Groix dans l’auberge de l’ami guitariste et chanteur Claude Pouzoulic. L’île l’inspire (Retrouver Groix). Il y chante L’Enfant du Verseau, rebaptisée Kalondour (Cœur d’eau) qui marque, de son propre aveu, un progrès considérable dans sa production. Il y rencontre aussi Glenmor qui l’adoubera « vrai barde » et dira de lui, plus tard, que «L’élève a dépassé le maître».

Une construction forgée aussi à Paris, notamment au havre des exilés bretons, la crêperie Ti Jos à Montparnasse, où il créée, en 1969, une des œuvres majeures de la revendication culturelle bretonne : La Blanche Hermine, devenue un tel classique que la plupart des non Bretons l’ont toujours crue tirée du «folklore» (au sens noble du terme) régional.

Avec Nantes, où il vécut 20 ans, Groix et Paris, la « Bretonnitude » de Servat s’est construite dans d’autres lieux essentiels de sa géographie intime : Brest, Lorient, Quimper (La route de Kemper), Carhaix (ville centre de Bretagne, pays du lycée Diwan et du festival des Vieilles Charrues), l’Irlande du Connemara et de Dublin où il enregistra son premier album en 1970, mais aussi L’Héritage des Celtes, Sur les quais de Dublin et Comme je voudrais ! Sans oublier le village de Locoal-Mendon, dans le payse vannetais où il vit et fréquente l’un des meilleurs bagadoù breton, le Roñsed Mor, avec lequel il part en tournées.
Influence des lieux, influence des hommes aussi, à l’instar des deux grands inspirateurs de ses débuts : Ferré et Brassens. Ses rencontres avec des personnages hauts en couleur ont influencé la carrière et la passion de Gilles Servat pour la terre et la langue bretonne (« Le Breton est ma patrie » affirme un poème de Pierre Jakez Hélias qu’il a mis en musique) : les « Grecs » (surnom des Groisillons) Serge Bihan et Claude Pouzoulic, Glenmor (on l’a dit) ; des poètes et écrivains : Morvan Lebesque, Xavier Grall, avec qui il fondera une maison de production ; Yann-Ber Kalloc’h, Pierre Jakez Hélias (Sur les quais de Dublin), Anjela Duval, le cinéaste résistant et militant breton René Vautier, avec qui il a tourné La Folle de Toujane, les harpistes jumeaux d’ An Triskell (l’Albatros Fou), et son producteur actuel: Jakez Bernard qui fut aussi celui de l’Héritage des Celtes. L’une des rencontres majeures de Gilles Servat fut celle de Dan ar Braz. Leur amitié a débouché sur de nombreuses collaborations, au cours des années 80 et 90, comme le concert donné à l’Olympia en 1987 ou les disques : Mad in Sérénité, L’albatros Fou, Les Albums de Jeunesse, L’Héritage des Celtes qui décrochera une Victoire de la musique et Sur les Quais de Dublin.

Rencontres de lieux et des personnes, rencontre aussi de combats. Celui de la culture et de la langue celte évidemment (Les Bretons typiques, La complainte de l’Ile d’Yeu, etc.). Déjà, La Blanche Hermine était une chanson de révolte contre la chape de plomb que faisait peser, au début des années 70, le pouvoir pompidolien sur les cultures et espérances régionales. Mais aussi luttes sociales : Les prolétaires, L’Institutrice de Quimperlé, écrite par son père qui lui avait déjà écrit les paroles de Kaoc’h ki gwenn ha kaoc’h ki du racontant les malheurs de la région depuis le rattachement à la France et cette pauvre duchesse Anne «Qui n’a pas voulu ça» … Bon sang ne saurait mentir.

Gilles Servat chante aussi le combat pour la défense de la nature, à Plogoff ou après les grandes marées noires de l’Amoco Cadiz et de l’Erika, qui défigurent des paysages qu’il connaît personnellement et aime tant. Il chante aussi en Galice, invité par Carlos Nuñez après le naufrage (c’est le mot !) du Prestige. Outre la mer, Gilles Servat a chanté également la fragilité de la campagne bretonne, mise en danger par l’industrialisation poussée de l’agriculture et les excès du remembrement des années 60 et 70 (Madame la Colline).

En plus de 30 ans de carrière, et une vingtaine de disques, Gilles Servat a ainsi montré son engagement et son éclectisme qui, au-delà du fil conducteur breton, s’est montré universel et attaché au respect de tous les hommes et de leur environnement.

Eclectique, Gilles Servat l’est, à n’en pas douter. À côté de l’auteur compositeur, qui connaît le peintre et sculpteur de formation, l’acteur et l’écrivain d’une petite dizaine d’ouvrages dont les monumentales Chroniques d’Arcturus, dans lesquelles ce membre de la gorsedd (assemblée) des druides de Bretagne, fait s’entrechoquer les cultures de visiteurs de l’espace (nous dans le futur) et des habitants d’une planète moulée à l’aune des antiques épopées irlandaises !

Curieux des cultures et des langues, attentif aux êtres, Gilles Servat a décidé de laisser la parole à son public, celui qu’il séduit depuis plus de trois décennies. Comment ? En lui laissant le choix … Sélectionnez et envoyez, sur ce site, vos 5 chansons préférées de Gilles. Les 35 chansons les plus demandées constitueront le programme d’une tournée d’été, intitulée 35 ans 35 titres, au cours de laquelle seront enregistrés en public un CD et un DVD qui sortiront en novembre 2006 avec pour point d’orgue un Olympia à Paris le 12 novembre.

Patrick Barbier et Jacques Prével

http://www.letelegramme.com/gratuit/mag/art_701218.php
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeMer 29 Nov 2006 - 15:48

Le nouvel album live de Gilles Servat : « Je vous emporte dans mon cœur », 35 ans de scène, 35 titres enregistrés en public.
http://www.cdmail.fr/fiche-recto.asp?refcdm=CDM709509&typedisc=CD


J’aime beaucoup sa présentation :

Public moi-même d'autres artistes, je sais ce qu'ils m'apportent en part de rêve, d'imaginaire et d'émotion. En tant qu'artiste, je voudrais dire au public tout ce qu'il m'apporte en émotion quand je suis sur scène et en motivation quand je compose, en soutien quand l'inspiration est à marée basse. Sans lui il n'y aurait rien. Je voulais que les titres de ce double CD, soient choisis par le public, pour lui exprimer ma reconnaissance, mon respect et mon amour.
Gilles Servat

http://www.gilles-servat.com/

Quelques vidéos sur Antourtan. Il suffit de taper son nom …

http://www.antourtan.org/rechercher/02/

« Je dors en Bretagne ce soir » de gilles Servat


Les pommiers fleuris du printemps
Et la grêle de temps en temps
Sur les talus la blanche épine
La tige fine qui s'incline
Les ajoncs de La Roche Bernard
Beauté prise dans un regard

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'abeille sur le liseron blanc
Et en surface d'océan
L'évanouissement des vagues
L'ombre d'un chemin qui zigzague
La graine des genêts craquant
En plein midi au bord des champs

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

Les bruines de l'arrière-saison
Voilant des ports sans horizon
Une sirène qui résonne
Portant mélancolie d'automne
Le galop fou du vent salé
Sur l'infini des monts d'Arrée

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'onglet du pêcheur étripant
Le poisson sur le pont glissant
L'alignement mégalithique
Que fait reluire la pluie oblique
Et un peu de neige parfois
Qui blanchit l'ardoise des toits

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir
Dans la beauté


Quelques chansons joliment écrites…

http://fr.lyrics-copy.com/gilles-servat.htm

Pour ses 35 ans de scène, à mon tour de lui rendre hommage…

Mignoniezh !

Marie-Jo wavey
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeVen 15 Déc 2006 - 16:10

La richesse musicale et poétique est si riche à travers le monde…Un petit voyage à travers le Sénégal…

Meïssa, le Léo Ferré africain :

Son dernier album sorti en 2005 : « Entre Seine et Sine » : hommage à Léopold Sédar Senghor

Dix poèmes mis en musique, dix poèmes pour découvrir l’univers de L.S. Senghor. Un splendide album accompagné d’un livret de 32 pages de textes et de photos. "Entre Seine et Sine" c'est aussi un spectacle autour des chansons de l’album, labellisé Printemps des Poètes 2005, des résidences artistiques dans les collèges, lycées et centres culturels, ainsi qu’une exposition photo sur la culture Sérère et l'univers de L.S. Senghor.

Le projet “Entre Seine et Sine”a reçu le Label qualité de l’UNESCO, du Printemps des Poètes, de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie et du Ministère de la Culture du Sénégal. Album en partenariat avec RFI.
Le 9 octobre 2006 sera l'occasion de célébrer le centenaire de la naissance de Léopold Sedar Senghor. Mais quel plus bel hommage offrir au poète que de redonner vie et chair à ses mots ? Que de prolonger son héritage en le rendant accessibles aux jeunes générations ? C’est là le double pari de Meïssa.
Réaliser une oeuvre aussi esthétique que pédagogique. Car c’est en voulant initier de jeunes lycéens à l’univers poétique de Senghor que cette aventure musicale est née. En 1999, le poète est au programme du bac français, et Meïssa M’baye propose à l’éducation nationale un cycle de conférences intitulé Senghor, itinéraire d’un enfant nègre.
Cette présentation qui mélange récits, images et poèmes flirte déjà avec la musique, puisque Meïssa chante certains textes, s’accompagnant lui-même à l’aide d’instruments acoustiques. C’est ainsi que ce descendant de griot, à la fois conteur et musicien, renoue avec l’une des vocations essentielles de ses aïeux : enseigner.
Pour le griot, l’enseignement de l’histoire ou des valeurs léguées par les ancêtres est indissociable de la création artistique qui l’enveloppe. Plus la musique est belle, plus elle soutient des paroles choisies, mieux l’auditoire est pénétré du sens et du sentiment de l’orateur. C’est une leçon que n’a pas oublié Meïssa, qui se présente comme "artiste citoyen" mettant son art au service de l’éducation populaire (voire de la rééducation, puisqu’il a animé des ateliers à l’institut des sourds de Paris).
En quête de racines ...
Meissa Mbaye s’installe en France en 1983 pour y poursuivre ses études, avec "l’idée secrète" de faire de la musique. Avec des amis et des parents, il participe à la création du groupe Kounta Kinte (du nom du héros de la série télévisée Racines qui relate le parcours d’un esclave déporté, et l’histoire de sa descendance en Amérique). Il s’agissait de revendiquer "le lien musical avec la diaspora afro-américaine. On était bercé autant par Wilson Pickett que par Nougaro. On singeait les Touré Kounda…c’était de l’afro-pop !"
Mais Meïssa se rend compte qu’il a ses projets et sa route propre. Il quitte le groupe (1992) puis part en 1996 à Atlanta, dans le sud des Etats-Unis, s’initier à la culture afro-américaine. Il apprend énormément dans les chorales des églises protestantes, et côtoie des chanteurs comme Agile du groupe Arrested Developpement.
A son retour, dans la foulée de son premier album solo, Night in Casamance, il se replonge dans l’œuvre de Senghor et retourne au Sénégal – sur les berges du fleuve Sine, suivre les traces du poète en son royaume d’enfance. Car Meïssa est wolof, et ne connaît guère le terroir sérère qui a vu naître son parolier d’exception. "A Joal (ndlr : où naquit Senghor), j’ai rencontré l’un de ses neveux. Il m’a introduit à la culture sérère, qui est vraiment à la source de sa poésie."

Entre Seine et Sine
Après ce bain de culture et de jouvence, Meïssa se retire seul, en Bretagne, et se laisse envahir par les textes qu’il a choisis, à la recherche de mélodies pour les porter . "Il fallait que les mélodies soient accessibles, et que chaque chanson ait sa propre carte d’identité ... une en si bémol majeur, une autre en ré mineur ... .que chacune ait sa couleur".
Des mélodies métisses où la kora, le xalam (guitare à deux cordes), l’accordéon ou le violon s’intègrent harmonieusement. Le choix des instruments cependant suggère discrètement les périodes littéraires du poète. L’accordéon enveloppe d’une valse mélancolique le spleen aux accents baudelairiens, tandis que la kora ou le skank d’un reggae révolté attisent la grogne d’une chanson militante comme Thiaroye. Ce morceau rend hommage aux tirailleurs sénégalais massacrés le 1er décembre 1944 pour avoir revendiqué le paiement de leurs arriérés de solde. Senghor, auquel beaucoup d’intellectuels africains reprochent sa francophilie aveugle, n’en fut pas moins amer et profondément déçu : "Est-ce donc vrai que la France/ N’est plus la France/ Est-ce donc vrai que l’ennemi/ Lui a dérobé son visage ?". Et Meïssa de défendre celui dont il chante les vers : "Senghor est plus africain que moi. Seul celui qui connaît sa culture peut aller chercher ailleurs et s’enrichir ..."
C’est finalement, à rebours, le parcours que fait aujourd’hui Meïssa qui ne s’est "jamais senti aussi à l’aise en France que depuis qu’(il) est retourné en Afrique".
Cet album est un donc un bel exemple de ce qu’une francophonie riche de ses métissages peut enfanter. Il peut s’écouter d’une traite, comme une épopée, racontant un voyage initiatique entre Seine et Sine. Vladimir Cagnolari
Meïssa Entre Seine et Sine (Comet records / Nocturne) 2005 http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/070/article_15768.asp


Sur son site officiel vous y trouverez une vidéo : « femme Noire » thumleft et quelques audio,

http://www.meissa.fr/audio.php

Interview de Meïssa sur RFI :

http://www.tv-radio.com/player_generique/player.php?Player=./players/rfiwindows2006od&Stream=http://www.tv-radio.com/ondemand/rfi/mere/ftp/Audio/MusiqueFr/R070/cahiers_nomades_20051020_1340-20k.asx&iframe=http://www.rfimusique.com:80/statiques/playerAudioPageDescDefaut.asp&video=rfi/mere/ftp/Audio/MusiqueFr/R070/cahiers_nomades_20051020_1340-20k&s2=0&s=220858

wavey
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeVen 15 Déc 2006 - 17:36

En écoutant Femme noire, j'ai l'impression d'y retrouver des "accents" sud americain dans la musique... Wink
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Marie57
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MessageSujet: Re: World music   World music Icon_minitimeJeu 4 Jan 2007 - 18:49

En fait, j’ai pas trouvé grand chose sur Ayub Ogada, découvert donc dans la B.O du film « The Constant Gardener » . C’est un chanteur Kenyan qui s’accompagne d’une petite lyre appelée nyatiti....Heureusement que my space existe…

http://www.myspace.com/ayubogada

Au sujet de son album : En Mana Kuoyo

Douceur et profondeur dessinent les mélodies méditatives de cet album. Mais c'est un chemin tortueux qui mène Ayoub Ogada à cette simplicité. En qualité de Luo, l'homme n'en réfère qu'à son libre arbitre. L'expression de son être intime se suffit donc de sa voix conversant avec l'esprit de la nyatiti, lyre à six cordes comme on en rencontre sur tout le cours du Nil et dans la région des grands lacs. Ses doigts agiles, rôdés aux percussions des groupes modernes, ont dû l'apprivoiser, la séduire pour apprendre à chanter les chants du coeur et de la vie. Il les avait entendus de ses parents, parcourant les États-Unis devant des publics universitaires, puis perdus de retour au pays, projeté dans la fuite en avant de la technologie des guitares électriques. Il les a retrouvés à Londres, dans le recueillement de l'exil et l'intimité de la nyatiti. Un soir de 1988, alors qu'ils résonnaient sous les voûtes du métro, un homme s'arrêta, proposa au fier Luo de jouer dans son festival. De la scène du Womad aux studios Realworld, il n'y avait qu'un pas... digne des bottes de sept lieues.

http://www.amazon.fr/En-Mana-Kuoyo-Ayub-Ogada/dp/B000025JOM


Marie-Jo wavey
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