Michel del Castillo

je ne sais plus qui, je ne sais plus où, a parlé de lui il me semble, aujourd'hui il était l'invité d'Yves Calvi sur france inter ça se ré écoute et se podcaste là

http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/nonobstant/

finalement on est impardonnable d'écuter parfois n'importe quoi à la radio alors qu'on a la possibilité d'écouter des trucs pas bêtes... sauf parfois la paresse et un certain manque de punch qui fait qu'on se laisse aller au fil des ondes radio ou télé, comme un baigneur qui fait la planche dans le courant

ATTENTION pour les quotidiennes le podcast n'est valable que jusqu'à l'émission suivante assez souvent, sinon il faut passer dans les archives.

Cette émission m'a incitée à replonger brièvement dans "Le crime des pères". Il me semblait bien que ses propos faisaient résonner le début du roman:

"Je n'aime pas l'Espagne, je déteste les Espagnols. L'avènement de la démocratie n'a rien changé à mes sentiments pour eux. Je me demande même si je ne les préfèrais pas opprimés plutôt que libres. Sous la dictature, ils parlaient moins, de peur sans doute de se retrouver en prison: les privations affinaient leur silhouette; la rage et la frustration tiraient leurs traits, davantage faits pour la sévérité que pour le sourire. Le malheur les rendait, sinon sympathiques, à tout le moins intéressants. La liberté exaspère au contraire leurs pires défauts."

J'aime cet homme, beaucoup de respect et d'admiration pour lui, j'aime le lire et l'entendre.

Rencontre avec Michel Del Castillo mercredi 3 octobre à 17h30 à la FNAC Montparnasse pour son nouveau roman "la Vie mentie".
C'est tentant, même si je sais que je resterai planquée dans un coin sans oser approcher.
Et pourtant, c'est un vieil ami, en quelque sorte ... Un premier choc avec "Tanguy" , bien sûr, et puis "la Gloire de Dina" , "Rue des archives" où l'on fait connaissance avec sa charmante mère ... "De père français" , toujours l'histoire familiale ... "Les Etoiles Froides" ...
"La Vie mentie", pas encore terminé mais ça me plaît bien ...

De Michel Del Castillo, je ne connais que "De père français" que j'avais beaucoup aimé et je m'étais promise d'en lire d'autres...et puis, j'ai négligé...vue la pile qui ne cesse de monter...

...vos commentaires m'intéressent

"Tanguy", je l'avais lu au lycée et j'avais été bouleversée. Pourtant, j'ignorais à l'époque que Michel del Castillo racontait sa propre histoire : abandonné par sa mère, à 9 ans, en pleine guerre, alors qu'ils venaient de fuir l'Espagne franquiste, il se retrouve interné à Matthausen ...



Article de Michèle Gazier, écrivain :

Courant 1955, un jeune homme ténébreux et timide de vingt-deux ans apporte son manuscrit aux éditions Julliard. Il n’est en France que depuis peu. Le texte qu’il a écrit, Tanguy, du nom de son personnage central, est à la fois terrible et bouleversant. Terrible par ce qu’il raconte : l’histoire d’un enfant perdu dans les guerres, interné dans des camps, abandonné par sa mère et repoussé par son père ; bouleversant par la simplicité de la forme narrative, par l’absence de haine, par la tristesse désespérée du ton. A l’état civil, l’auteur s’appelle Michel Janicot, né de père français et de mère espagnole. Il a vu le jour à Madrid, où il est resté jusqu’à l’âge de cinq ans. Ensuite, il a vécu en France, puis, après le départ de sa mère — il avait alors neuf ans —, il a été emmené en Allemagne, où il a été détenu dans divers camps de concentration. Il a été renvoyé en Espagne après la seconde guerre mondiale et il y a séjourné, d’abord à Barcelone, dans une maison de redressement pour fils de républicains et jeunes condamnés de droit commun, dont il s’est évadé ; ensuite à Ubeda, dans un orphelinat tenu par des jésuites ; puis à nouveau en Catalogne et en Aragon. Sa langue quotidienne, celle de ses lectures, de ses études, de sa vie ordinaire, est l’espagnol. Pourtant, lorsqu’il se met à écrire, il le fait en français. En revanche, il abandonne son patronyme français pour signer du nom espagnol de sa mère : del Castillo. Lorsque Tanguy paraît, deux ans plus tard (1957), l’accueil est unanime. Un écrivain est né.

Très belle cette photo ...

T'inquiète pas Swinging, il n'y a pas de fantôme dans le forum...j'ai juste rajouté cette photo pour que le portail soit plus vivant ...

... en fait, quand vous créez un nouveau sujet, c'est bien de mettre une photo comme ça, quand je mets en évidence l'un des salons du forum sur le portail, il y a plein de belles images

j'avais compris, c'est très bien et je note le truc des photos pour les débuts de sujet. Vous avez remarqué qu'en portail l'article se trouve parfois un peu tassé et du coup il manque des lettres...

à propos de del castillo si vous avez loupé la période de validité, je peux vous l'envoyer.