Into the Wild

Lyrique et bouleversant, "Into the Wild" le dernier film de l'acteur et cinéaste américain Sean Penn.

Sean Penn a toujours eu le goût de l'errance. Au point de lui consacrer un film, tiré de l'odyssée à la Kérouac du jeune aventurier Christopher McCandless…

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
http://www.dvdrama.com/film-8016-into-the-wild.php

J'aime beaucoup l'affiche de ce film http://www.dvdrama.com/galerie/into_wild_/1/

Bande annonce:
http://www.cinemovies.fr/players/hd.php?IDfilm=11510&IDBA=20292

Site officiel:
http://www.intothewild.com

B.O du film:
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=261133574

Une interview, une rencontre passionnante avec l'acteur-réalisateur Sean Penn,à lire dans le télérama de cette semaine, en voici le début:
" La première chose que Sean Penn nous fait savoir, c'est qu'il a passé la nuit à boire. A la tombée du jour, la gueule de bois est toujours là. Une journée d'interviews s'achève et, à ce stade de fatigue, sa conversation se perd dans un murmure rocailleux. Sean Penn vient de passer deux ans à réaliser Into the Wild, un film sur " la route", et le goût de l'errance lui est revenu. Il ne revient que progressivement aux affaires. Au détour d'une phrase, il cite son ami Charles Bukowski qui, pour se délivrer du monde, se retirait parfois plusieurs jours, sans dormir, ni manger, ni lire, dans l'obscurité de sa chambre.
Le tournage du film lui a fait cet effet:"Quand on revient des immensités désertes de l'Alaska, dit-il, on se sent plein d'une puissance sans limites. Mais les premières personnes à qui l'on parle en dérobent la moitié."
Sean Penn aura attendu dix ans pour conter le périple de Christopher Mac Candless, qui prit la route à 22 ans pour échapper au monde civilisé et s'aventurer seul dans le Grand Nord. Cette odyssée a été retracée par le journaliste Jon Krakauer, dans le best-seller Into the Wild, voyage au bout de la solitude. Sean Penn a voulu en faire un film dès qu'il a aperçu, en vitrine d'une librairie, la photo du bus abandonné où le jeune rêveur trouva refuge. Malgré les réticences de la famille McCandless, il n'a jamais renoncé au projet. Un portrait de Christopher le hantait. L'éclat d'un regard où il retrouvait un peu de lui-même:" La paix très singulière qu'on éprouve lorsqu'on largue les amarres, cette excitation qui nous libère quand on part sans savoir ce que l'on retrouvera en chemin. Tout ce que la route dévoile est absolument nouveau…"
Depuis qu'il a passé le permis de conduire dans l'Amérique contestataire des années 70, Sean Penn a sillonné le pays. A 17 ans, il avait déjà accompli plusieurs fois son " trip" à la Kérouac, roulant d'une côte à l'autre, sans plans, ni calendrier. " …

La fin de l'interview…
…Dans l'Amérique qu'il a revisitée avec Into the Wild, l'uniformité menace." Les petites communautés perdent leur singularité. Mais l'Amérique sauvage est encore immense et j'ai bon espoir que mes enfants pourront s'y perdrent à leur tour." Il leur a donné des noms de bourlingueurs, Dylan ( comme Bob) et Hopper ( comme Dennis, l'acteur d'Easy Rider). Il les encouragera, plus tard, à larguer les amarres à leur tour: " Depuis que le film est sorti aus Etats- Unis, on me demande quel est mon point de vue en tant que père. Ne devrais-je pas être inquiet pour mes enfants? Mais non! Si on arrive à exprimer notre amour, nos enfants ne se fixeront pas des défis aussi insensés que ceux de Chris McDandless. Mais des défis, ils s'en lanceront. Je leur souhaite."
Ils ont déjà eu le temps d'apprendre la devise que leur père fait imprimer sur ses cartes de visite. Quelques mots découverts en exergue d'un livre de William Saroyan:
" Pendant le temps que dure ta vie, vis!"

Un road-movie utopiste très touchant. A voir absolument!

En parlant de road-movie, savez-vous que le roman " Sur la route" de Jack Kérouac va être adapté au cinéma par le Brésilien Walter Salles, sous la houlette de Francis Ford Coppola? Autre article intéressant sur Jack Kérouac et le mythe du routard dans le télérama du 12 au 18 janvier.



Marie-Jo

'attends des avis perso pour y aller, j'ai peur de m'ennuyer je n'aime pas les films lents...

J'y vais le plus tôt possible... Je n'ai entendu que des avis élogieux et bouleversants sur ce film.. Des amies qui ont adoré... Ma fille qui est sortie les larmes aux yeux...
Tant de beauté et tant de pensées intelligentes et humaines... Sean Penn ne m'a jamais déçue!
" Tant que tu vis, vis"

oui mais les extraits que j'ai regardé sur le net m'ont semblé un brin "concons à l'américaine" bons sentiments rédemption etc... et pui splus de 2 heures et au ciné ils ne me donne jamais la télécommande pour que j'accélère ou que je saute un chapitre ....

j'avais dit que j'y allais ce soir, et j'ai plus le courage ni l'envie

et puis quand c'est classé incontournable je fuis, j'ai toujours pas vu les choristes

Mais là ce sont les beaux paysages, les grands sentiments... Et tout et tout! Remarque si tu demandes gentiment la télécommande, qui sait?

" Les choristes" j'ai toujours pas compris pourquoi ce succès... Hermétique aussi!

Sean penn était ami avec Bukowski ??????
ça m'étonne pas.....

ça me tente ce film....
mais je me demande si el livre ne me tente pas plus...

A suivre donc.....

j'ai peur des grands beaux sentiments, quand on s'est emmerdé pendant 'out of africa' pour dire "quel dommage d'avoir mis ces dialogues qui perturbent a musique et ces personnages qui s'agitent.. et en plus c'est pas mon interprètation favorite", on peut penser qu'on est hermétique à une certaine forme d'art cinématographique...

Comment ca tu t'ai emmerdé en regardant out of africa ????
certainement l'un de mes films préféré, faut dire que je l'ai vu a paris au kinopanorama, c'est vrai que la, les paysages, la musique les acteurs et l'histoire de cette femme extraordinaire qui en dit long sur la condition féminine de l'époque, cela prend une autre dimension...
Bon c'est pas grave si tu n'as pas aimé OUT OF AFRICA

et oui et même que je n'ai aucun souvenir de la scène parait il mythique du shampooing et pourtant je l'ai vu au moins 3 ou 4 fois, faut bien faire plaisir à ces dames, mais j'avoue avoir régulièrement piqué du nez à la maison, ce qui a toujours le don d'agacer la voisine qui espèrait partager ce grand moment de romantisme et n'obtient pour toute réponse à ses enthousiasmes admiratifs qu'un grognement digne des comparses de Dyane Fossey dans un autre film africanisant...
ça me touche autant qu'un match de foot

Swinging a écrit:

et oui et même que je n'ai aucun souvenir de la scène parait il mythique du shampooing ...

Y'a une scène du shampoing?


sinon, les grands espaces et tout et tout, ce n'est pas ton "truc"...alors tu ne verras pas "Gerry" de Van Sant...

en revanche je peux vous raconter en détail le petit baigneur

j'(ai attendu d'avoir 40 ans pour dire je préfère le corniaud ou la grande vadrouille à cris et chuchotements...

Oui, sors!


Tu veux mon doudou? :{!5

Euh..... Swinging.....

1) Pour gerry ... c'est mort... laisse tomber..... 1h30 de désert..... c'est long ....
lent ......
mais sublime......


2) Pour Out Of Africa, je te soutiens..... J'ai pas aimé le film....
Mais c'est peut-être parce que je suis fascinée par le bouquin..... sans doute... tu sais tu te fais ton film et quand un autre type y met ses images et ses acteurs ... tout s'effondre... Et puis je trouve Robert plus Robert que redford... désolée je sors avec toi Swinging et on récupère le doudou au passage....

3) pour le corniaud..... faut me laisser un peu de temps... trop festif pour moi....

mais la grande vadrouille j'adore......


(et hop... encore un festif de placé...hé hé....
tu cales Britanya..... )

4)....
Non y a pas de 4èmement....

" Out of Africa" est un Chef d'oeuvre... Surtout lorsqu'on a vécu sous les "Tropiques humides"... La Scène du Shampooing est mythique , je maintiens, mais une très belle scène aussi : Celle où chacun raconte son histoire pendant le repas du soir.... Meryl Streep raconte l'histoire d'un chinois à Londres... C'est Sublime et en échange elle reçoit un magnifique stylo pour écrire d'autres histoires...
Et la Scène à la fin lorsque les lions viennent sur la tombe de Denis...

tacha a écrit:

2) Pour Out Of Africa, je te soutiens..... J'ai pas aimé le film....
Mais c'est peut-être parce que je suis fascinée par le bouquin.....

je crois que pour comprendre ces films un peu longuet au niveau des scènes, il faut comme le dit Chris, avoir vécu dans le pays en question...

On raisonne en métropolitain dans ce cas... notre France, celle qu'on connait... et même en faisant des tas de voyages à l'étranger, on reste métropolitain...

Ces films ne représentent vraiment quelque chose, que pour les gens qui ont passé des années là-bas... et on a beau s'intégrer au pays, nos racines nous ramènent à nos sources... mais le temps qu'on a passé à s'adapter à ce pays qui n'est pas le notre, c'est toute la beauté de ce genre de film...

Alors Tacha, Swinging, je pense que le film retranscrit assez bien tout ce temps qui ralentit... ce vécu dans notre France dans laquelle on a évolué, mais qui ne pourra jamais nous faire comprendre "l'autre pays", tant qu'on n'y aura pas vécu vraiment... ce temps d'adaptation... est bien retranscrit dans le film !
Quand les gens ont une autre façon de vivre et qu'on n'est pas capable de penser comme eux, il reste ce paysage qui nous a subjugué... ce paysage qui nous donne encore les raisons de rester...

Avis à tous les voyageurs en herbe qui ont envie de quitter leur pays... partout ailleurs, l'appel de nos sources resurgira... ceux qui sont capable de s'adapter à un autre pays, devront obligatoirement s'adapter à la façon de vivre du local... et dans Out of Africa, le film donc... ce sentiment est excellement retranscris ! je revis dans certaines scènes de ce film, ces longueurs que mon esprit métropolitain avait du mal à accepter... avant de m'adapter !

Mais bon, c'est un sujet, voire débat qu'il serait intéressant d'ouvrir pour tous les exilés de ce forum qui ont un jour décidé de vivre dans une autre pays, autre coutume, autre mentalité, autre chose quoi... et pour ceux qui ont décidé de "rentrer" aux sources, de comprendre également pourquoi ils l'ont fait...

j'ai vraiment loupé toutes les "scènes mythiques" je ne me souviens d'aucune de celles que vous racontez juste d'un énorme ennui sur fond d'afrique façon safari en Tanzanie(je pourrai en revanche vous raconter lepetit baigneur ), je crois que je ne supporte pas les films proustiens aux lentes macérations amoureuses (comme les livres du même que je n'apprécie que lus à voix haute pour la langue), je suis pas certain que ce soit une question de pays, les personnes que je connais et qui ont apprécié n'avaient pas passé du temps à l'étranger, on peut faire le même genre de mélo en corrèze, mais là il n'y a plus l'exotisme, les paysans en culottes de velours et casquette qui dansent la bourrée sur un air d'accordéon, c'est moins glamour côté visuel et érotisme discret pour dame que des kikouyou ou des masais à moitié nus qui sautent partout .

En fait, ce sont les films sentimentaux contemplatifs qui m'ennuient autant que les films X, j'arrive pas à m'identifier et à me sentir concerné j'ai l'impression de regarder par le trou de la serrure, en revanche "les autres" hier soir m'a bien scotché au canapé, j'aime qu'on me raconte des histoires. Out of Africa a surtout eu l'inconvénient à mes oreilles de vulgariser le concerto pour clarinette de Mozart avec pour conséquence une diffusion massive après le film.

néanmoins je retiens le conseil ,'ayant pas traversé l'amérique à pied pour finir en Alaska et n'aimant pas trop les babas cools je risque de ne pas voir into the wild avant un passage télé; mais je comprends qu'on aime.


EDIT le conseil général ayant décidé de faire une semaine la séance à3 €, je vais peut être faire un effort...

Mimi a écrit:

....je crois que pour comprendre ces films un peu longuet au niveau des scènes, il faut comme le dit Chris, avoir vécu dans le pays en question...

On raisonne en métropolitain dans ce cas... notre France, celle qu'on connait... et même en faisant des tas de voyages à l'étranger, on reste métropolitain...

Ces films ne représentent vraiment quelque chose, que pour les gens qui ont passé des années là-bas... et on a beau s'intégrer au pays, nos racines nous ramènent à nos sources... mais le temps qu'on a passé à s'adapter à ce pays qui n'est pas le notre, c'est toute la beauté de ce genre de film...

Il y a ça d'une part...avoir vécu dans le pays, s'y être adapté avec ou sans difficulté mais je crois qu'il y a aussi l'attrait pour un pays, sa culture ou son mode de vie qui nous correspond avant tout, avant même d'y vivre...et qui nous attire vers un type de cinéma...vers des longueurs aussi parce que ça nous correspond, tout simplement...

...quand je vois Gerry, par exemple, je pense à la Death Valley...j'y suis allée sans y vivre parce que ce n'est pas festif (ouf! je l'ai placé! ...caler, moi?? jamais!!!! ) enfin, voilà! ça me parle...il fait soif là bas et j'étais dans leur peau pendant leur traversée...

...en revanche, je n'ai jamais vécu en Chine, encore moins à Shangaï et ça m'attire...j'ai aimé lire sur ce pays, j'aime leurs films...de même, les films japonais qui sont parfois lents...c'est une forme d'esprit aussi, en plus des souvenirs....


...après tout ça, faut que je me débrouille pour aller le voir...

Au sujet des "festif".... quelq'un compte les points ?????????
(celui-là ne compte pas..... trop facile sinon...)

...
bref...

je crois comprendre ce que tu veux dire Mimi..... je ne suis effectivement jamais allé en Afrique...... (j'ai vu plus de 20 fois Kirikou et la sorcière... ça compte pas ??? )
Je n'ai jamais été vraiment confronté à cette magestueuse lenteur légendaire de certaines régions du globe....Je suis une citadine survoltée qui vit à 100 à l'heure et qui n'est heureuse que quand elle se sent débordée croulant sous le boulot.... j'aime que ça dépote .....
et ce la raison pour laquelle je n'ai pas aimé Out Of Africa.....peut-être....
Mais alors comment expliquer que j'ai adoré Gerry.....J'aime les films avec des grands paysages.... j'aurais du mal à en citer un là... mais je suis sûre que j'aime....J'ai du lire 5 fois le LION de Joseph Kessel....J'ai aimé cet univers.... Bon y a pas Robert Redford... soit.... mais y a le lion.... Out Of Africa..... j'ai pas accroché.... mais il n'est pas dit que je n'y revienne pas un jour....




Ce que j'ai peur dans ce que tu dis, c'est de comprendre l'idée qu'on ne peut être aimu par un univers que l'on ne connait pas....mais j'interprète trop.....


Pour Into The Wild, j'ai envie de le voir..... ce mythe de la traversé Est-Ouest américaine ... ce petit côté Neal Cassidy..... Même si je déteste la voiture... Tout cela m'intrigue depuis ma "rencontre" avec Kérouac..... je me souviens ce jour là, j'avais enfin compris pourquoi le copain de mon frère avait appelé son chien Moriarty.... marrant hein?

Certains films mettent l'accent sur ce temps "qui passe"... pour certaines personnes qui ont vécu dans un pays où le temps tourne au ralenti, reçoivent l'émotion et le souvenir de ce temps que l'on a comblé, justement... avec tous nos sens... et parce que notre culture, notre façon de vivre ne nous le permettait pas !
Voila pourquoi je dis que pour certaines personnes qui ont aimé Out of Africa, c'est aussi parce que le film est construit de façon à nous faire profiter de ce paysage, avec des séquences très longues... et où rien ne se passe, sauf par moment, des scènes anodines de la vie quotidienne... qui prennent toute leur importance...


Un livre, un film peuvent nous le décrire... mais le vivre, c'est encore plus "parlant"... et Out of Africa est monté de telle manière que le temps qui passe prend toute son importance pour rappeler à ceux qui l'ont "vécu", toutes les émotions qui sont venues combler ce manque d'action... par des odeurs, des bruits, des paysages... en tous cas, en ce qui me concerne...

mais on peut aussi s'emmerder grave en Corrèze ou en Normandie, si vous aimez ça je vous ferai des séjours organisés dans un trouducu du monde où l'on reçoit mal la radio et à peine voir pas du tout la télé, en pleine normandie, et un week end de pluie et de grisaille bien collante là bas, dans une maison normande avec des poutres qui vous fracassent le crâne ça vous fait savourer les minutes une à une, si en plus vous avez la chance que ma mère soit passée et ait remonté l'horrible pendule qui fait TIC TAC... la seule solution étant d'aller marcher un peu au bord de la mer...
je n'ai pas vécu en Afrique, mais quand j'y ai séjourné chez des amis, j'ai goûté cet ennui collant des débuts d'après midi avec la chaleur qui écrase tout sauf les mouches, pour tout dire, j'ai déjà retrouvé ça pas loin du lavandou et aussi de villeneuve sur lot en période de grosse chaleur, vivre avec les volets fermés en attendant que la pointe de chaleur passe, quelle horreur un truc à devenir alcoolique ou accro à aujourd'hui madame ou Derrick.

Derrick ?????

trop dur....



je pourrais regarder les Feux de L'amour??????

j'ai jamais vu les feux de l'amour, j'ai pensé qu'avec le titre et le générique c'était vraiment trop typé femme, ça me fait le même effet que les pictogrammes sur les portes de toilette, je vais à côté, et puis quel plaisir d'utiliser des pissottières à toutes les Amélie .

Définitivement, je crois que tu resteras réfractaire à ce genre de films Swinging...
même le plus grand trou du monde en France est encore bien plus animé... ! quand tu t'ennuies dans un trou perdu, tu prends ta voiture et tu vas à la ville... et bien imagine que ta ville soit à 1000 km... ! tu ne resterais pas plus de 3 jours... sauf si tu décides de comprendre pourquoi ces gens s'y sont adaptés...

ce que tu dis là, c'est un peu le commentaire des personnes qui connaissent le monde par les livres ... pas besoin d'aller voir ailleurs, on a la même chose "à la maison"...

Avant de vivre "vraiment" ailleurs... j'étais comme toi ! même en carte postale, un trou du monde reste un trou du monde, et je trouvais un peu exagéré de parler "d'ailleurs"... quand je lisais les revues... mais tout change et évolue...
Aujourd'hui, je ne suis plus très sûre de tout ce que j'avançais avant... d'y aller...
Un paysage ne suffit pas... il faut aussi s'imprégner des gens, et leur façon de vivre... pour comprendre ! et en revoyant des images de Out of Africa, c'est aussi ce qu'il y a "derrière" ce paysage qui ressort...
Il est là, le vrai dépaysement...

Mais bon... il y a des tas de films psycho-machin chose qui m'emm... à mourir... mdr ! il en faut pour tout le monde pour que ces cinéastes continuent à nous faire rêver...
Quant aux films dits "d'action"... je les trouve tous pareil... même moule ! bagarres, coup de feu, cascade de bagnole et tout le toutim...

Je préfère encore me taper les longueurs de Out of Africa... avec le bô Redford... mdr

Swinging a écrit:

mais on peut aussi s'emmerder grave en Corrèze ou en Normandie, si vous aimez ça je vous ferai des séjours organisés dans un trouducu du monde où l'on reçoit mal la radio et à peine voir pas du tout la télé, en pleine normandie, et un week end de pluie et de grisaille bien collante là bas, dans une maison normande avec des poutres qui vous fracassent le crâne ça vous fait savourer les minutes une à une, si en plus vous avez la chance que ma mère soit passée et ait remonté l'horrible pendule qui fait TIC TAC... la seule solution étant d'aller marcher un peu au bord de la mer...

on peut s'emm... grave partout...même en Bretagne ...peut être même plus...parce qu'on connait...on ne découvre rien...de l'intérieur...

...vivre dans ces pays, nos sentiments sont exacerbés, en quête de connaissance, de découvertes...vivre là bas, c'est apprendre sur soi...à travers les autres, si différents...


...allez ça, c'est pour toi Swinging...tu as déjà vu ça en Normandie?



Dernièrement j'ai vu "le voile des illusions", c'est un peu pareil, ça se passe en Chine...et oui!...aime bien, moi

Je recommande à Swinging " In the Mood For love"..là il pourra faire une bonne sieste... Tout se passe dans l'escalier et dans les regards... Magnifique...Et surtout en V.O!
Belle musique!
La Fin est sublime...