Quel film proposez vous?

Pas le temps d'aller au cinéma, de suivre l'actualité? ...Vous préférez regarder des DVD parce que c'est le seul moyen pour vous de rattraper?...Y'a-t-il des films que vous avez vu ou voyez sur votre petit écran dont vous aimeriez parler?....juste comme ça...sans faire de rédaction...un échange comme pour la musique...


Je vous propose BACKBEAT, un film de Ian Softley, tourné en 1994, avec Stephen Dorff, Sheryll Lee et Ian Hart....sur la vie de Stuart Sutcliffe, le cinquième Beatles, mort prématurément...quand ils étaient à Hambourg , l'époque punk qui a été cachée par la suite...un petit moment d'histoire musicale...



http://www.amazon.com/Backbeat-Collectors-Marcelle-Duprey/dp/B00028HBJI


...ça vous dit quelquechose?

Non, je ne connais pas... mais effectivement ça m'intéresse...

Un autre film aussi dans le même genre sur un virtuose du piano...

Shine de Scott Hicks avec Geoffrey Rush


L'histoire de "Shine" s'inspire de la vie de David Helfgoot, pianiste australien né à Melbourne, qui dès son plus jeune âge fit preuve de dons exceptionnels.


En jouant trop jeune le concerto n°3 de Rachmaninov, de graves troubles psychiques éloignèrent David Helfgoot de la scène pendant près de dix ans... Ce film est poignant, et pour les amateurs de musique classique, de magnifiques morceaux à écouter comme "le vol du bourdon" de Rimsky-Korsakov, au piano...

Cela devrait me plaire, il faut juste que je trouve le temps d'aller en ville, pas facile avec ma mère en ce moment.

Vous pouvez parler de n'importe quel film...même des vieux....il suffit qu'ils vous aient plu

Ouf...ben y'en a un paquet pour moi lol!! mais bon je vais réfléchir et mettre le (mon) top...

Marie-Claude

Avant que vous poursuiviez ....


Je vous mets ici le vrai visage de Stuart Sutcliff, le personnage de Backbeat, le cinquième Beatle ...


...et si vous voulez en savoir plus sur lui ,qui mourut à 21 ans, d'une hémorragie cérébrale, voici un lien...

http://stuartsutcliffeart.com/index.html

(c'est en anglais mais il y a tout sur lui)

...c'était surtout un peintre et il a quitté le groupe en partie pour ça....ce n'était pas non plus un excellent musicien ...il était l'ami de John Lennon et grâce à la vente de son premier tableau, il a pu s'acheter une basse mais ça ne suffit pas!

...version française... http://fr.wikipedia.org/wiki/Stuart_Sutcliffe


...la photo de cette époque, immortalisée par Astrid Kirshher

Un autre film à vous proposer...

Le Cercle des poètes disparus...

J'ai pensé à ce film en visionnant Rimbaud Verlaine...

Synopsis :

Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des Etats-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.
C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant reservé et de ses amis...
L'histoire se passe à l'automne 1959...





Ce que leur apprend Mr Keating c'est l'amour de la vie par l'intermédiaire de la poésie, et les invite à profiter du jour présent (carpe diem en latin) : "Le commerce, le droit, sont de nobles pratiques... mais la poésie, l'aventure, l'amour, c'est en fait pour cela qu'on vit !".
"Le cercle des poètes disparus" était un groupe d'étudiants qui avait pour but de "sucer toute la moelle secrète de la vie"

Critiques de film :
http://www.allocine.fr/film/critiquepublic_gen_cfilm=5280.html

Un autre également...



Synopsis Escalier c : (Film de 1985)

Dans un vieil immeuble parisien, l'escalier C est habité par des locataires dont les vies se croisent en se déchirant parfois. Observateur cruel de ce microcosme, Forster Lafont est un critique d'art cynique et apparemment insensible. Et pourtant...

Il y a ainsi Forster Lafont, jeune critique d'art, fils d'un grand diplomate, qui joue les cyniques; son ami Bruno, un dilettante qui n'a jamais ni travail ni argent, mais va prendre un nouveau départ avec l'arrivée dans l'immeuble d'une jeune femme Charlotte - et de sa petite fille Anita; Claude, homosexuel qui vient d'être plaqué par son ami Al; Joss, un typographe qui rentre ivre tous les matins; Béatrice et Virgile, jeune couple type qui n'en finit pas de se chamailler, de préférence dans les couloirs ! Et puis, une dame seule, beaucoup plus âgée : Mme Bernhardt.
Peu à peu, grâce à Conrad, un peintre qu'il a plaisir à découvrir et qui lui transmet une certaine philosophie de la vie, et surtout en raison d'un événement dramatique - le suicide de Mme Bernhardt - Forster va changer... et jeter son faux cynisme aux orties !

J'ai pensé à ce film en lisant vos commentaires sur Ensemble, c'est tout...

Peu de critiques sur ce film, alors je vous en mets une ici... :Des personnages se croisent et s'ignorent. Leurs relations risquent de vous prouver que vous n'êtes pas le seul dans votre situation. Vous ne direz plus bonjour de la même façon à votre voisin qui ne vous répond jamais.

Keating sur la table n'est pas sans rappeler Rimbaud ...un film qui a eu beaucoup de succès...je me rappelle de celui qui rêvait de faire du théâtre, que ce professeur encourageait mais qui a dû choisir sa "voie" devant l'opposition de son père...le genre de film qui ébranle!

De même , Escalier C...Belle interprétation de Renucci, en personnage plutôt prétentieux et Bacri, le gars sympa...

Un film qui m'a ouvert la porte du cinéma asiatique et qui est pour moi, le plus beau film que j'ai jamais vu...demeure jusqu'à ce jour, ADIEU MA CONCUBINE




C'est l'histoire de deux acteurs qui jouent "Adieu ma concubine" , pièce traditionnel de l'Opéra de Pékin . Ils vont traverser 50 ans de leur vie dans une Chine ,bousculée par l'invasion japonaise puis par la Révolution Culturelle de Mao... C'est un parallèle entre cet opéra et l'histoire de leur amitié (et de leur amour) qu'une femme ( la concubine dans la vraie vie)va perturber... c'est aussi une histoire sur la culture chinoise qui va traverser les mêmes tumultes...

Leslie Cheung joue le rôle de Cheng Dieyi, la "concubine" dans le Théâtre chinois. Dès son plus jeune âge, on lui apprend à réciter " Je suis, par nature, une fille..." Difficile au début, il endossera le personnage ...même au délà du théâtre...et deviendra célèbre...personnage ambigue, tourmenté, fragile,magnifiquement interprété par cet acteur , le "bad boy" du cinéma de Hong Kong...qui se suicidera en 2003 après avoir interprété des rôles magnifiques...





C'est dans ce film que j'ai découvert l'actrice Gong Li qui joue la femme du deuxième acteur, celui qui joue l'homme dans le Théâtre...




Le parallèle....





Je vous laisse un lien sur un site complet du film...Palme d'Or au Festival de Cannes en 1993


http://pserve.club.fr/adieumaconcubine.html


Pour lire les critiques:

http://www.allocine.fr/film/critiquepublic_gen_cfilm=99677.html


A VOIR ABSOLUMENT

Je ne connais pas le 2 derniers mais par contre, j'ai vu plusieurs fois "Le Cercle des poètes disparus" et j'ai lu le livre également...

Magnifique film et Robin William est parfait dans ce rôle... :thumright:

marie-claude

Bon faut que je m'y mette aussi hein....

alors voilà le premier film qui m'ait vraiment marquée...



Rebellion dans un hôpital psychiatrique à l'instigation d'un malade qui se révolte contre la dureté d'une infirmière

Un auteur intransigeant
Le film est tiré du roman de Ken Kesey qui s'est inspiré pour l'écrire de sa propre expérience professionnelle au sein du Service des Vétérans de l'hôpital de Palo Alto en Californie. La différence avec le film est que son récit se base du point de vue du chef Bromden et non de MacMurphy. Cette entorse à l'oeuvre originale lui fit poursuivre en justice les producteurs et déclarer qu'il ne regarderait jamais cette adaptation.

Envolée de prix
Nommé aux Oscars 1976 dans les catégories Meilleur Second Rôle Masculin pour Brad Dourif, Meilleure Photo, Meilleur Montage et Meilleure Musique, le film remporta ceux du Meilleur Film, Meilleure Adaptation, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur pour Jack Nicholson et Meilleure Actrice pour Louise Fletcher. Il est le seul film avec New York-Miami (1934, Frank Capra) et Le Silence des agneaux (1991, Jonathan Demme) à avoir remporté ces cinq statuettes suprêmes. Il fit également une véritable razzia aux Golden Globes en enlevant six récompenses : Meilleur Film Dramatique, Meilleur Scénario, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur, Meilleure Actrice et Meilleur Espoir Masculin.


Jack Nicholson est juste exceptionnel dans ce rôle....tout comme les autres acteurs...

J'étais ressortie groggy de ce film.

Marie-claude

Excellent film en effet Marie... merci pour ta suggestion...

j'ai adoré ce film....
j'y pense souvent....
un autre aussi de Nicholson me hante souvent....
SHINING......

tiré d'un non moins excellent livre de S. King....


Dans le magnifique lieu où je travaille, il y a un endroit, avec un très long couloir.... mais alors très très long.....Parfois il m'arrive d'y aller la nuit... (on m'y force mais j'ai pas le choix...mdr...)
je repense à ce film....
et j'accélère le pas....
Je me retourne pour voir si Jack ne me suit pas....
Je sais je suis une trouillarde... mais bon.... ça reste un des meilleurs films de Nicholson....

C'est vrai qu'il a toujours joué des roles un peu space ce Nickolson... mdr

clair

en fait je crois que ce type me file la chair de poule.....

Il fait peur... dans vol au dessus d'un nid de coucou, je crois qu'ils n'auraient pas pu trouver mieux pour jouer le role...
Parce que comprendre qu'on puisse basculer dans la folie alors qu'on est sain d'esprit au départ, y avait que Nickolson pour nous le faire comprendre ! mdr...

Je ne connais pas bien Nicholson...parce que ses regards m'ont toujours fait peur:oops: ...faut que je me lance, hein?!

ce type est très fort... il a un truc dans le regard , dans l'attitude...
mois il me met souvent mal à l'aise.....

un bon acteur en fait....

C'est sûr que dans Shining, il file la chair de poule.... on ressort pas indemne de ce film-là non plus....

C'est un super acteur, quand au personnage...un peu space oui surement, mais j'aime bien....beaucoup même....

Marie-Claude

Merci pour vos propositions de films à voir ou à revoir….

Quant à moi, je vais vous parler d’un film brésilien de Walter Salles qui date de 1998 :

- « Central do Brasil » qui a reçu l’Ours d’or en 1998 à Berlin et l’Oscar du meilleur film étranger en 1999.

Les premières images se situent à la gare de Rio de Janeiro. C'est un monde dur et impitoyable. On n'y vit pas, on y survit. Un voleur rattrapé par des gros bras du coin se fait abattre froidement alors qu'il est à terre et qu'il supplie. Les enfants abandonnés sont éparpillés le soir par les mêmes gros bras et peu importe ce qu'il adviendra d'eux. La misère suinte de partout. Rien n'est beau, rien n'est riant. Ce n'est pas le Brésil du carnaval, c'est celui de tous les jours.

Dora est une vieille femme, institutrice à la retraite, méchante et sournoise, vieille et laide. Elle est écrivain public dans la gare. De nombreux illettrés viennent la voir. Parmi eux, Josué et sa mère. Celle-ci veut faire écrire à son mari qu'elle a quitté des années plus tôt. Mais Dora dès qu'elle rentre chez elle appelle sa vieille copine prostituée et se livre à un affreux amusement avec les lettres écrites dans la journée. Elles les lisent, en rient, les déchirent et les jettent. Jamais aucune de ces lettres ne partira.
Quand la mère de Josué se fait écraser par un bus, l'enfant reste seul dans l'indifférence générale. Des comme lui, il y en a tant. Abandonné, il se blottit dans un coin de la gare. Une fibre de compassion se révèle chez Dora et elle héberge le gamin pour une nuit. Ce n'est qu'une faiblesse passagère pour ce cœur asséché qui dès le lendemain vend l'enfant pour se payer une télé neuve. Quand son amie lui parle des enfants découpés en tranche pour le trafic d'organe, Dora craque et court récupérer Josué. Fuyant dès lors la mafia locale, elle part avec lui pour retrouver ce père inconnu à l'autre bout du pays…

http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=4157.html

Un road-movie attachant, un film humain, émouvant…Josué le petit garçon bouscule pas mal Dora…Dora a le regard si froid au début du film, rien ne la touche, aucune compassion, aucune larmes dans ses yeux…. Mais au fil de leur aventure, doucement elle réapprend à voir le monde. Elle réapprend tout simplement à s’aimer…

Pour terminer, cette extraordinaire rencontre à la Charles Dickens du réalisateur avec le jeune Vinicius de Oliveira :

« C’est un petit guerrier, un petit bonhomme qui est venu vers nous quand nous ne l’attendions pas. Deux mois avant le début du tournage, nous avions effectué près de 1.500 tests d’enfants pour le rôle de Josué. Nous étions au bord du désespoir car aucun ne convenait. Nous voulions un enfant qui connaisse le poids de la lutte pour la vie dans les rues de Rio, sans avoir perdu pour autant l’innocence. Un matin, à l’aéroport où j’attendais un vol pour Sao Paulo, un petit cireur de chaussures s’est approché de moi et m’a dit : "Tu sais, il pleut beaucoup, personne ne veut faire cirer ses chaussures et toi encore moins puisque tu portes des tennis. Peux-tu me prêter dix balles, je te promets de te les rendre à ton retour. Je suis là tous les jours, tu sais. Je m’appelle Venicius." J’ai été conquis par l’intensité de son regard et je me suis entendu dire : "D’accord mais j’aimerais faire un test avec toi" et il m’a répondu : "OK, mais je ne sais pas si c’est possible car je ne suis jamais allé au cinéma." Avec lui, j’ai obtenu le meilleur test que j’aie jamais eu. Il avait le don et ce don était perdu dans l’aéroport de Rio.

A dix ans et demi, il avait abandonné l’école mais sa famille était très structurée, avec une mère très présente. Le faire tourner impliquait pour nous une responsabilité. En contrepartie, nous lui avons offert une bourse d’études, afin qu’il puisse aller jusqu’à l’université. Dans huit ans, s’il décide d’être médecin, journaliste, architecte, ingénieur ou l’acteur de talent qu’il est, au moins il aura le choix. Quand je raconte cette histoire aux Etats-Unis, les journalistes en raffolent mais j’espère que dans un journal comme le vôtre, on comprend combien de talents sont perdus, et pas seulement dans le tiers-monde. »

Walter Salles est un réalisateur que j’aime beaucoup, il a réalisé notamment en 2003, Carnets de voyage (Diarios de motocicleta) d’après le journal de Ernesto Che Guevara...

Marie-Jo

Un film de Clint Eastwood, sorti en 2003, que j'ai trouvé excellent...




Synopsis

Jimmy Markum, Dave Boyle et Sean Devine ont grandi ensemble dans les rues de Boston. Rien ne semblait devoir altérer le cours de leur amitié jusqu'au jour où Dave se fit enlever par un inconnu sous les yeux de ses amis. Leur complicité juvénile ne résista pas à un tel événement et leurs chemins se séparèrent inéluctablement.
Jimmy sombra pendant quelque temps dans la délinquance, Sean s'engagea dans la police, Dave se replia sur lui-même, se contenta de petits boulots et vécut durant plusieurs années avec sa mère avant d'épouser Celeste.
Une nouvelle tragédie rapproche soudain les trois hommes : Katie, la fille de Jimmy, est retrouvée morte au fond d'un fossé. Le père endeuillé ne rêve plus que d'une chose : se venger. Et Sean, affecté à l'enquête, croit connaître le coupable : Dave Boyle...


Magnifiquement interprété par Sean Penn et Kevin Bacon...on entre immédiatement dans le film...du beau Clint Eastwood


Pour en savoir plus....ALLOCINE

Ah ça...un superbe film, qui fout la chair de poule quand même..

Clint Eatwood, je l'ai déjà dit je sais mais bon, je suis une inconditionnelle... :thumright: mon film préféré est d'ailleurs de lui...je vous en parlerais un de ces jours..

En tout cas, si vous n'avez pas vu Mystic River, je vous conseille vivement de remédier à cette lacune en achetant le DVD..

Marie-Claude

Un film qui est passé sur petit écran , il n'y a pas très longtemps qui m'a fait rire et donné froid dans le dos...je voulais surtout saluer la performance des deux principaux acteurs...excellents!... et rendre un hommage à celui qui portait la bonté mais aussi la souffrance en lui...je veux parler de Jacques Villeret...




Synopsis

Jojo Braconnier ne peut plus supporter sa femme alcoolique, mauvaise et littéralement invivable. Il découvre à la télévision un reportage sur Maître Jacquard, un avocat brillant qui vient d'obtenir son vingt-cinquième acquittement.
Jojo le rencontre et lui avoue le meurtre de sa femme, un crime qu'il n'a pas commis. De façon très adroite, il obtient des explications de l'avocat sur la façon dont il aurait dû agir pour obtenir les circonstances atténuantes, voire même l'acquittement. De retour chez lui, Jojo suit à la lettre les "recommandations" de Maître Jacquard et tue son épouse.


Pour voir ou revoir...ICI

Voila un film drole sous fond dramatique... que j'aurais bien envie de voir en ce moment...

Je viens de voir la bande annonce, et c'est avec plaisir que je reverrais Villeret... merci pour ta suggestion Brit !

Excellentissime ce film.....